Quelques infos complémentaires
Résultats obtenus
Cette recette permet de sucrer les bouillettes, mais l'investissement de départ est important : environ 45€ pour 2 litres de produit. Ce qui fait un prix de revient de 2,25 euros les 100 ml. Pour un sucrant (sweetner) du commerce, les prix varient de 8 euros à 20 voir 30 euros les 100 ml ! Si on met de 2 à 5 ml de produit par kilo de bouillette, on fait de 400 à 2000 kg de bouillettes avec ces 2 litres !
La recette : 125 grammes de Saccharine pour un litre de Glycérine (ne pas confondre avec Nitroglycérine, d'où le titre de cet article) Ces deux produits se trouvent en pharmacie (n'hésitez pas à comparer plusieurs officines). La Saccharine s'achète par 250 grammes (env.40 euros) et la glycérine s'achète au litre (12,60 euro le litre) Normalement, pas de problème de digestion : la saccharine est un sucrant similaire à l'aspartame et la glycérine est donnée au vaches pour produire plus de lait. Une fois le mélange effectué, la saccharine se dépose au fond de votre contenant. Pour l'utiliser (2 à 5 ml pour 10 œufs, il faut la chauffer au bain marie (ou micro onde pas trop violent) et secouer énergiquement. Et par hasard, ne portez pas vos doigts à la bouche quand vous roulez, le gout sucré reste pendant des heures ! Gourmandise, quand tu nous tiens... LaMagie
____________________________________________________________ Voilà, pour les sceptiques, quelques précisions rassurantes :
Pour le dosage, on peut effectivement diminuer la quantité de saccharine, car ce produit a un pouvoir sucrant 400 fois plus élevé que le sucre. Mais j'en met une petite seringue de mon mélange pour 10 œufs, c'est suffisant . Comme je le met dans mon article, j'en ai gouté du bout des lèvres. L'effet de sucre reste très longtemps. Une fois mélangé au mix et cuit, l'effet sucrant est encore bien présent (j'avoue avoir gouté une bouillette !)
La saccharine entre dans la composition des sucrettes de régime et se conserve bien mieux que l'aspartame, attention à le conserver à l'abri de l'humidité. C'est le plus ancien des édulcorants artificiels (créé en 1879)
Pour les animaux comme pour l'homme, elle n'est dangereuse qu'à très haute dose, comme le présente l'article ici
La glycérine (ou glycérol), elle, est fabriquée a partir de graisses animales ou végétales. Elle sert à la fabrication de sirops contre la toux, de suppositoires et c'est aussi le composant indispensable qui permet de faire les bulles du savon. Elle est donc comestible (heu, pas les suppositoires, ni les bulles de savon, confondez pas, hein !! ). Elle est naturellement sucrée (pouvoir sucrant de moitié par rapport au sucre blanc commercial) Elle a des pouvoirs laxatifs et diurétique faibles. Là, ça va plaire à certains : Le glycérol, formé au début de la fermentation alcoolique du moût de raisin, donne au vin son onctuosité. Attention quand même : Je l'ai écrit dans un précédent article, si on mélange la glycérine avec du permanganate de potassium (utilisé comme désinfectant), il se produit un feu chimique :
- On peut faire du feu sans allumette si l'on mélange le glycérol à du permanganate de potassium (KMnO4) en poudre. La réaction est très lente au début (on n'observe rien durant les 30 premières secondes), puis elle est tellement chaude qu'elle enflamme le permanganate : on voit des flammes violettes dues à l'ion MnO4- et des flammes orange dues à l'ion K+. Grâce à ce dégagement de chaleur, la vitesse de réaction qui était faible devient très grande.
- En grande quantité la réaction peut atteindre des températures supérieures à 1 000 °C.
- Ne pas rajouter de substances à cette réaction sans connaitre leurs propriétés. Par exemple l'aluminium en poudre mélangé au KMnO4 + Glycérol rend la réaction très explosive.
En résumé de l'utilisation des ces deux produits, aucun risque pour la fabrication des bouillettes ni pour l'alimentation de dame carpe, attention à ne pas s'improviser apprenti chimiste ___________________________________________________________________ Résultats obtenus :
Pour l'instant et pour moi : aucun. En effet, j'ai eu ce tuyau et depuis, le temps n'a pas été clément pour pêcher. Mais voici l'anecdote : Dernière session de nuit 2008. On "plie les gaules", on range le matos. Et on se décide (avec notre barque nommée "LaMagie") aller rendre visite à un type dont on voit le biwy, discret, au loin. On s'approche et on découvre un pur de dur : le gars est très sympa, pêche la carpe depuis 25 ans. Il pêche tous les ans au même endroit pendant 3 semaines. Il laisse derrière lui femme et enfants et se tape 500 bornes pour venir pêcher la Saône "convaincu que c'est la plus belle rivière". Bon, vu qu'il est en sauvage et hors parcours de nuit, il se tape régulièrement des prunes, ca fait chier pour lui, il n'a pas l'air de rouler sur l'or. Bref, c'est là qu'il nous annonce qu'il a pris une carpe de 19 kg la veille et un silure d'1m80 l'année d'avant. On lui demande à quoi il pêche et il nous déroule tous ses trucs : Le mix vient du moulin d'Ozan, (voir mon article sur le sujet), et il sucre avec le fameux mélange saccharine/glycérine.
Au moment où on va pour prendre congés de lui, un de ses vieux Daïwa se met à dérouler façon TGV et il nous ramène une 8 kg, comme ça, pour nous faire la nique. Il avoue quand même que d'habitude, il prend une moyenne de 10 à 15 carpes par jour et que, cette année 2008, il atteint à peine 8 carpes/jour. PCB, quand tu nous tiens.... LaMagie
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