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Articles sur la pêche de la carpe par département - Ardèche (07)

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Gravière en hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Janvier 2011 à 16:43 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2011

 

Nous sommes le 14 janvier 2011.

Je prépare ma première session de l’année. La météo annonce un très beau weekend, je compte bien en profiter.

Cela fait une semaine que les températures sont clémentes, 15°C la journée et plus de 5°C la nuit.

Ma destination principale était le Rhône, mais malheureusement les crues ressentes dans le nord ont fait grossir le fleuve. Le débit ne permet pas une pêche facile, voir même impossible.

Je choisis de me replier sur une gravière non loin de chez moi.

Cela ne va pas être une mince à faire pour sortir une carpe de ce plan d’eau. Il est déjà très compliqué en période estivale, alors l’hiver, bonjour les dégâts !

 

Nous sommes vendredi, je quitte mon boulot vers 17h.

J’arrive sur place une demi-heure plus tard pour commencer à m’installer sur le côté nord. C’est le bras qui emmagasine le plus d’ensoleillement et le moins venté par le froid glacial du nord.

Je dispose mes quatre piquets le long de la berge et remonte deux cannes avec des montages tous neufs.

 

piquetPiquet

 

La nuit gagne du terrain, je pars poser mes lignes en barque à la lueur de ma lampe frontale. J’esche mes quatre cheveux aux pellets de 25mm, muni d’une chaussette soluble garni de petits pellets.

 

Chaussette solublePellets

 

 

Je dépose deux lignes dans 1.5m d’eau et les deux autres dans 4.5 et 5m de fond. Je souhaite voir si le poisson reste dans les profondeurs ou s’il prospecte sur les bordures pour se nourrir.

Je finis par monter le biwy et m’installe pour manger un morceau.

Je suis fin prêt à passer la nuit.

 

Les secondes défilent, les minutes passent, les heures tournent et le petit train du sommeil m’emmène vers le paradis des rêves.

Les seuls bips de la nuit sont provoqués par la traversée des ragondins sur les lignes.

J’aperçois peu à peu le soleil qui montre le bout de son nez et toujours rien !

Vers 8h30, je reçois la visite de Guillaume qui a déjà plié bagage, venant du barrage de la Roche de Glun. Pour lui aussi, la nuit a été chaotique.

Dur, dur l’hiver !

 Repères

 

A partir de 9h, je décide de me lancer à la recherche de nouveaux spots de graviers dans les plus grands fonds. Je trouve deux tâches dans les pentes plongeantes vers les 6m. Avant de perdre toute marque, je jette les repères.

 

 

 

 

La journée est splendide, le soleil brille de tous ses rayons, faisant monter la température à plus de 18°C. Malgré cet ensoleillement, l’eau n’excède pas les 6°C.

Je comprends que nos amies les carpes restent avec le groin dans la vase.

Cette fois, je vais pouvoir poser mes lignes de jour. Je commence à préparer les amorçages et esches vers 16h, pour retendre les montages.

Je remplace deux lignes aux pellets, par des bouillettes carnées. A tout hasard, je laisse un montage dans 1.6m d’eau. Ce spot est très productif l’été, je reste curieux de sa rentabilité l’hiver, mais sans me faire trop d’illusions.

Les rayons du soleil s’estompent peu à peu pour laisser place à la lune.

Il est 20h, mise à part une légère activité de blanc, c’est le néant.

Quelques heures plus tard, je m’emmitoufle dans mon duvet pour rejoindre les bras de ma douce, la douce de mes rêves bien-sûr !

Au milieu de la nuit, je me réveille et sors la tête du sac de couchage. Je suis saisi par la fraîcheur stagnante dans le biwy. C’est en allant faire un besoin naturel que j’aperçois le givre sur le tapis de réception et les feuilles mortes. En effet, ça caille !

 

GivreGel

 

 

Par fainéantise, je retourne me coucher sans installer le chauffage.

 

Au lever du jour, les écureuils sont encore figés sur le positionnement de la veille. Je n’enregistre pas une seule touche de la nuit.

C’est vers 8h que j’attends le premier son de l’un de mes détecteurs de touche. Je fonce vers la canne, mais je comprends très vite de quelle prise il s’agit. Deux pêcheurs en float tube sont sur mes lignes, rien de grave, mais une belle touche.

 

Je plie bagage vers 10h, en laissant le beau soleil sécher mon matériel.

 

J’ai tout de même passé une belle première session 2011, en profitant de deux belles journées ensoleillées. Le poisson n’était pas au rendez-vous, je connaissais parfaitement la difficulté de cette pêche. C’est sur les échecs que l’on se perfectionne.

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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 24 Août 2010 à 16:25 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 9 août 2010.

Depuis une semaine, je suis en arrêt maladie pour une paralysie faciale gauche. Un phénomène inexpliqué par les médecins, virus, courant d’air ou encore choc émotionnel peuvent en être la cause. Enfin rien de bien grave, mis à part 3 à 4 semaines de repos.

 

Je profite de ce temps pour trouver le calme de la nature au bord d’un plan d’eau à proximité de chez moi.

 

Je prépare ma session le lundi matin en faisant cuire une dizaine de kilos de maïs et deux kilos de noix tigrées. Les graines sont une obligation dans cette gravière. Il faut compter sur la présence de millier de petits moustachus, nommés poissons-chats.

 

 

 

Poste gauche  

 

 

Je suis sur les lieux le lundi en fin d’après-midi, sur les coups de 18h. Je m’installe sur le côté nord du plan d’eau. Une zone de pêche peu profonde avec de nombreux herbiers.

Je dispose mes cannes sur des piquets individuels pour exploiter un maximum de possibilités de pêche.

 

 

 

 

 

 

 Graviers   

 

 

 

 

Je dépose mes lignes les unes après les autres avec l’aide de mon fameux Tabur orange. Je présente trois lignes dans 1m d’eau sur des tâches de graviers. Avec mes lunettes polarisantes, je vérifie la présentation des montages au fond de l’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la dernière canne, je décide de faire un montage tricheur avec une noix tigrée et une bouillette fluo-pop ananas. Je pose la ligne dans 2m d’eau sur des cailloux.

 

La nuit a raison du soleil et mes yeux se ferment.

 

Je suis sorti du lit à minuit. Mon détecteur à led verte s’emballe. Avec le tapis d’herbes bien implanté sur ce plan d’eau, le bateau est indispensable.

Je saute dans ma barque pour rejoindre le poisson. La ligne est enchevêtrée dans les herbiers sur plus de 30m, un vrai carnage. Au bout de quelques manipulations, je prends contact avec la carpe qui m’attendait soigneusement dans un tas d’herbes.

Le poisson est déjà très fatigué, le combat est bref. Je sors une petite commune de 8kg.

Je replace la ligne au même endroit avec un petit montage esché à la black tiger.

 

 

 

Canne de droite

 

 

Vers 2h du matin, c’est au tour de ma deuxième canne de droite de montrer signe de vie. Le détecteur sonne pendant quelques secondes, puis plus rien.

Le poisson doit être dans l’herbe ?

Du haut de mon embarcation, je parviens à me débarrasser des herbiers néfastes.

Que vois-je arriver à la surface ?

Mon bébé koï !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’hisse ce magnifique poisson sur le tapis de réception.

Pour la petite histoire, en 1999, j’ai sorti du Rhône cette carpe koï au poids de 5.6kg. Afin de sauvegarder ce chef-d’œuvre de la nature, je l’ai relâché dans ce plan d’eau plus calme et à l’abri des prédateurs.

 

 Koïkoï

 

C’est avec grand plaisir que cette carpe vient regagner mon épuisette, après 11ans de liberté. Je la pèse à 6.5kg, certainement son poids de maintien. Je photographie ce bijou halieutique, puis la relâche.

J’ai du mal à me remettre de mes émotions, personne n’avait repris ce poisson depuis le Rhône. Je pense qu’elle est venu me faire un petit coucou d’amitié.

 

Vers 4h, je suis réveillé par un bip et la brillance d’une led verte, mais rien de plus. Je me rendors aussitôt.

 

Je termine ma nuit dans les bras de Morphée.

Je réouvre les yeux seulement à 10h pour le petit déjeuner.

 

Je retends les lignes sur les coups de midi. Il ne reste plus une seule trace des amorçages, les poissons-chats et autres nuisibles se sont bien régalés. Même la pop-up a été dévorée par les moustachus.

Mais une ligne me réserve une surprise.

La fameuse led verte de cette nuit ne s’est pas allumée pour rien, il ne s’agissait pas d’un bip anodin. En croyant relever simplement la ligne, je retrouve le montage coincé dans un gros herbier 5m à droite de ma zone de pêche. Mais depuis la sonorité de mon détecteur à 4h, le poisson a eu tout le temps pour s’emparer de l’hameçon en me sectionnant le bas de ligne.

Futée cette carpe !

 

La journée est très calme. Il faut attendre la nuit pour observer de l’activité sur le plan d’eau.

 

Lors de la deuxième nuit, il faut patienter jusqu’à 2h pour entendre à nouveau un son de détecteur de touche. C’est la ligne de droite qui déroule. Une carpe a ingurgité mes noix tigrées équilibrées. Le poisson se faufile entre les herbes, mais je parviens à le mettre au fond de l’épuisette. Je dépose une commune de 9kg sur le tapis de réception.

 

 

 Canne à la bouéeBouée

Bouée

 

 

 

Vers 4h, c’est au tour de la canne de gauche.

Pendant la journée, j’avais pris soin d’installer ma bouée tyrolienne pour survoler les herbiers sur plus de 80m.

Suite au départ sur cette canne, je rame jusqu’à la bouée pour dégager le nylon du mousqueton. J’engage le combat avec le spécimen. C’est avec grande difficulté et un bon quart d’heure que j’hisse une nouvelle commune de 10kg.

Je replace la ligne et m’emmitoufle dans mon duvet.

 

     

 

 

 

 

 

 

Je sors du coma à 11h.

 

La journée est agréable avec un joli ensoleillement, mais rien à signaler du côté des carpes.

 

Pour la troisième nuit, j’ai soigneusement replacé les lignes vers 15h et amorcé à 19h.

 

GrainesBlack tiger

 

C’est à 23h que le bal est ouvert.

La ligne en tyrolienne déroule sans s’arrêter, je ferre et saute dans la barque. Le poisson a tracé tout droit dans les petits herbiers de bordures. Une chance car ils sont moins denses que les autres. La carpe ne se laisse pas manœuvrée à mon goût, un coup à droite, un coup à gauche, pour finir dans l’épuisette. Le poids me semble déjà plus intéressant. Je pèse cette carpe commune à 13.5kg, je la mets au sac de conservation pour des photos demain matin.

 

13.5kg13.5kg

 

Soudain, pendant que je suis au beau milieu du plan d’eau en train de replacer la ligne, j’entends un détecteur s’emballer.

Zut !

C’est la rouge !

Puis c’est au tour de l’écureuil bleu de faire du yoyo.

C’est la panique !

 

Je reviens à toute vitesse à la rame.

En ce qui concerne la ligne au détecteur à la led bleu, je pense qu’il s’agit d’un blanc. Je choisis de saisir l’autre canne suite au violent départ. Mais malheureusement, il est trop tard, le poisson s’est libéré de l’hameçon.

Je n’ai pas le temps de replacer la ligne. La led jaune de mon détecteur s’allume et l’écureuil fait une chute à couper le souffle. Je prends la canne et file sur la surface de l’eau. Je sors une belle tanche de plus d’un kilo.

 

Une heure plus tard, tout est de nouveau en action de pêche.

Quel mouvement d’activité !

 

A 3h, le son de mon détecteur à led jaune me sors du sommeil. Après un combat sympathique, je mets au sec une miroir de 9.5kg.

 

La ligne redémarre à 6h, j’extrais de l’eau une petite commune de 4kg.

 

Comme la veille, je prépare la quatrième et dernière nuit vers 15h, en replaçant les montages.

 

Après un petit festin de soirée, me voilà avec la peau du ventre bien tendue.

 

 

 

 

18.5kg

A ma grande surprise, je n’ai pas le temps d’entamer ma digestion. Il est 21h, ma deuxième ligne de gauche démarre. Je saisis la canne et pars à l’abordage. Pour ne pas changer, le poisson slalome les herbiers à ne plus en finir. Les rushs sont puissants entraînant la barque sur plusieurs mètres.

Enfin j’aperçois la bête et quelle bête !

Elle monte plusieurs fois à la surface avant de la rendre prisonnière des filets. C’est une très belle miroir, certainement supérieur à 15kg.

 

 

 

 

 

 

 

18.5kg

 

 

 

 

 

J’hisse le poisson dans l’embarcation et regagne mon campement.

Le peson se stabilise sur 18.5kg, me permettant de rajouter 500g à mon record en carpe miroir sur ce plan d’eau.

 

Même avec le ventre plein, j’accepte volontiers un dessert comme celui-là.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma ligne de gauche refait des siennes à 3h, je sors une nouvelle commune de 8kg.

 

Je me lève et déjeune vers 9h, puis commence à plier bagage.

Je rentre chez moi à 11h30.

 

J’ai vraiment passé une très bonne session de pêche. Le temps était très beau avec des températures estivales et le poisson en activité.

Le bilan est de 11 départs pour 9 carpes sorties, dont une koï de 6.5kg et une miroir de 18.5kg.

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Pêche en club Suncarpe26

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Article de TomSuncarpe26 publié le 13 Août 2010 à 16:08 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 23 juillet 2010.

Cette date est cerclée en rouge sur mon agenda. Elle fait partie du planning des pêches en commun avec mon club Suncarpe26.

Le lieu de notre rencontre est prévu sur les berges du Rhône, sur le parcours de pêche de nuit du Pouzin (Ardèche).

 

Nous ne nous sommes jamais réuni ensemble sur ce nouveau terrain de jeu. Pour la plupart d’entre nous, c’est la découverte.

J’ai eu qu’une seule fois l’occasion en hivers, d’affronter les carpes de cette zone. Une pêche qui s’était soldée par un capot.

 

J’arrive sur place le vendredi soir, vers 17h30.

Je suis le premier à poser les pieds sur le parcours entre les deux gigantesques éoliennes. Pendant un quart d’heure, je trotte sur le chemin de halage afin de détecter une trace d’activité à la surface de l’eau.

Je ne détecte rien dans mon champ de vision pour me décider dans le choix d’un poste.

Le parcours de pêche se trouve à quelques centaines de mètres d’un barrage hydroélectrique.

 

Le temps est au soleil, mais le vent du nord souffle très fort en rafale. Cela ne va pas simplifier notre pêche.

 

Poste

 

Je fais jouer mon expérience pour me lancer dans le choix de mon poste de pêche. Je choisis une zone mitigée entre le courant et le calme de la retenue du barrage. Une bande d’herbier est présente sur une dizaine de mètres de la bordure.

 

Guillaume, Xavier et François arrivent à 18h.

 

Je propose à François de s’installer à côté de moi, pendant que ce temps-là, Guillaume et Xavier prospectent les lieux et finissent par planter la tente en bas du parcours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Poste

 

Par la suite, c’est au tour de Dorian, Jordan, Olivier, Dominique et Quentin d’arriver sur les rives du Rhône.

 

Je m’installe tranquillement avec François, en mettant la tactique au point.

Avant toute chose, je pars affronter les vagues pour écho-sonder la zone de pêche.

Le terrain est sympathique, en offrant plusieurs opportunités de passages à poissons. Il se présente à nous les herbiers en bordure dans 2m d’eau, une première cassure de 3 à 4m de fond, à 20m et une autre cassure de 5 à 6m de fond, à 40m.

 

 

 

 

 

 

 

Nous optons pour une pêche en pyramide. Mes lignes sont positionnées de gauche à droite en m’éloignant progressivement du bord et François représente le même schéma à l’envers. Cette pêche permettra peut-être d’intercepter les carpes navigant sur cette bordure.

 

Le matériel est opérationnel vers 20h.

 

François

 

 

 

Nous nous réunissons sur notre poste pour grignoter quelques amuses gueules autour d’un verre de whisky. Une bouteille dédiée à mes 30ans, consommée avec modération.

Après quelques bons moments de rigolades, nous allons nous coucher vers 2h.

 

 

 

 

 

 

 

C’est aux alentours de 4h que je suis réveillé par le son de mon détecteur de touche. Le départ est sans appel, la bobine du moulinet tourne à toute vitesse.

Je saisis la canne et saute dans la barque pour combattre ce poisson. Le spécimen se réfugie dans les herbiers, mais avec quelques efforts je hisse le poisson à l’épuisette.

Une fois sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 8kg.

Certes une petite commune, mais la première sur ce parcours de pêche. C’est toujours une victoire pour un carpiste lors d’une première prise en terrain inconnu.

 

Après une petite grasse matinée, je me lève vers 9h30.

En buvant mon café offert par François, je prends les nouvelles des autres collègues.

 

Je suis le seul à sortir un poisson, Xavier et Dominique échouent devant l’épuisette.

 

BarbecueBarbecue

 

Pour le repas de midi, nous nous rassemblons sur le poste de Dorian et Quentin, pour déguster de la viande grillé au barbecue.

Le dessert est apprécié par Dominique, une jolie miroir de 8kg.

 

8kg8kg

 

 

 

J’y ai cru à mon tour quand ma central se met soudain à sonner. Je cours jusqu’à mon poste et aperçois un gros tronc d’arbre en train de dériver dans mes lignes.

Fausse joie !

 

Le reste de l’après-midi est écoulé par les siestes et les parties de pétanque.

 

Olivier et JordanQuentin

 

Le vent ne nous laisse aucun répit, il souffle sans relâche.

 

En fin de journée, je prépare avec François quelques boules de pellet pour un amorçage plus conséquent que la veille.

Nous ne changeons pas de tactique, je dispose trois lignes au pellet de 25mm et une à la bouillette écrevisse.

 

Nous regagnons une deuxième fois le poste de Dorian et Quentin pour un autre barbecue.

 

Nous rentrons à nos campements vers minuit.

 

A peine une heure plus tard, l’un de mes détecteurs s’emballe. Comme la nuit précédente, je saute dans la barque et sors une jolie miroir de 13kg.

Le sommeil de mon voisin est solide, pas un signe de vie de sa part.

Je décide de garder ce poisson au sac de conservation.

 

13kg13kg

 

Je relance la ligne et retourne me coucher.

Je n’ai pas le temps de fermer les yeux. Un détecteur bip, puis émet un son en continuité.

Je surgis de la tente et prends la canne à pleine main. Le poisson n’ai pas très violent. J’arrive à le sortir du bord, sans utiliser l’embarcation.

Sur le bord, c’est avec déception que j’aperçois la prise d’un barbeau.

 

Une heure plus tard, c’est encore la même ligne qui démarre.

Cette fois le poisson ne se laisse pas faire en me reprenant plusieurs mètres de fil. Je prends la barque pour minimiser la décroche éventuelle. Une fois sur place, je monte le poisson à la surface.

Quelle surprise !

Encore un barbeau !

Une fois sur la terre ferme, j’examine la bête. Je viens de battre mon record en barbeau, je pèse ce poisson blanc à 5kg.

 

Vers 4h du matin, j’enregistre un nouveau départ sur la deuxième cannes de gauche. Cette fois j’espère que cela n’est pas un barbeau !

Au ferrage, le poisson me reprend plusieurs mètres de fil en se réfugiant dans le courant. Du haut de ma barque, je suis le sillage de ce spécimen. Après quelques allés-retours au milieu du Rhône, le poisson déclare forfait et se jette à l’épuisette.

Je dépose une petite commune bien combative de 8kg sur mon tapis de réception.

 

Je me lève et déjeune vers 9h.

J’apprends que Xavier a sorti une carpe commune de 11.5kg.

Je file à sa rencontre pour procéder à une séance photo. Arrivé sur place, 400m en dessous de mon poste, je l’aperçois en train de peser un autre poisson.

Pile poil pour les photos !

 

Pesée11.5kg et 12.5kg

Pesée11.5kg et 12.5kg

 

 

Guillaume et Xavier prennent chacun une carpe dans les mains pour figer le souvenir.

L’image est dans la boîte, deux beaux poissons de 11.5kg et 12.5kg.

 

L’heure est au rangement des campements, tout le monde regagnent son domicile.

 

Pour une première sur ce parcours de pêche de nuit, le bilan est plutôt favorable.

Nous enregistrons 8 départs pour 6 poissons. Comme souvent en rivière, les deux postes les plus productifs étaient en extrémités.

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Plan d'eau

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Août 2009 à 15:07 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 31 juillet. Je parts pêcher un plan d’eau près de Valence pour le week end.

 

Je suis sur les lieux vers 17h, après le boulot. Je découvre le plan d'eau recouvert d'une couleur blanchâtre, il s’agit du pollen de peuplier, heureusement, pas de pollution. Le temps est très agréable, soleil et pas un brin de vent.

Je vais pêcher ce plan d’eau dans les troués d’herbiers, dans moins de 1m de fond. Une jolie pêche à vue.

 

Les poissons chats sont nombreux, je suis obligé de sortir les graines, maïs dur et noix tigrée.

Je navigue avec ma barque en scrutant le fond avec mes lunettes polarisantes. Je repère plusieurs taches de graviers intéressantes. Le plan d’eau est couvert d’herbe, c’est incroyable !

Je dépose 2 lignes au maïs et 2 autres à la noix tigrée. Je suis seul, cela me permet d’exploiter tout le bras nord.

 

Piquet Gauche

 Cygne

 

 

 

Vers 19h, je suis contraint de faire diversion à un cygne, en lui lançant du gravier pour le détourner de l’un de mes amorçages. Puis c’est au tour des poules d’eaux, enfin je déplace la ligne pour ne plus être embêté. Une demi heure plus tard, 2 bip en touche retour. Je ramène la ligne avec un poisson chat harponné à la noix tigrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Barque

 

 

 

 

Je prépare la barque avec le tapis de réception et l'épuisette. Je n’aurai pas une minute à perdre lors d’une touche. Le poisson sera automatiquement bloqué dans les herbiers. La barque est indispensable à chaque départ.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la tombée de la nuit, l’activité est très calme. La volaille se couche et me laisse tranquille.

Vers 23h, je regagne mon bedchair pour un gros dodo.

 

A 1h00, mon détecteur de droite s’affole. Je ferre et prends immédiatement la barque pour me retrouver au dessus du poisson. Arrivé sur la trouée, le poisson monte à la surface. Que vois-je ! un poisson de plus de 1m de long, une commune, non ! certainement un amour blanc. Le rush est très violent, en moins de 10s le poisson se retrouve à plus de 20m de la barque. Je me fais traîner sur plus de 80m pendant une demi heure. Après un combat acharné, le poisson avoue ça défaite et glisse au fond de l’épuisette. Je prends conscience de l’imposante bête lorsque je le hisse sur la barque. Il tient plus de la largeur de mon embarcation et fait son poids.

Je regagne la terre et procède à la pesée. Le pesons indique 18.5kg, record personnel battu !!!  de plus de 4kg. Un amour blanc magnifique de plus de 1.20m de long.

Malheureusement, je suis seul, je n’ai pas pu faire de photo. Il s’agit d’un poisson fragile, je ne me permettrai pas de le garder trop longtemps au sec ou dans un sac de conservation. Puis la question ne c'est pas posée éternellement, soudain, ma 2ème ligne de droite déroule. Je ferre et c’est reparti pour un tour.

Arrivé sur la zone de pêche avec la barque, je monte une nouvelle fois un amour blanc. Avec un peu moins de va et vient, je le mets à l’épuisette au bout de 10mn.

 

Sur la berge, l’aiguille du peson se stabilise sur 12kg. Encore un beau poisson que je relâche aussitôt.

 Je retends mes lignes tant bien que mal dans les petites trouées d’herbes et retrouve mon lit.

 

Poste 1

 

 

Vers 6h00, c’est ma canne de gauche qui me réveille. Un beau départ !

Après une traversée de plus de 80m d’herbiers, je sors une carpe commune d’environ 8kg. Je la relâche de la barque et repose la ligne en même temps.

 

La journée est calme, pas un bip. Vers 14h, le vent du sud se lève à décorner les bœufs ! Il entraîne avec lui des monticules de sable, vraiment pas très agréable. Je me camoufle comme je peux derrière mon biwi.

 

Vers 18h, ma voisine apporte le pic-nique avec l’apéro pour la soirée, trop bien !

Je retends mes lignes en lui faisant faire une petite balade en barque, enfin, elle est vite devenu mon assistante de pêche.

 

Nous passons tranquillement la soirée, despé, petit friand aux saucisses et pizza. Elle a oubliée le dessert à la maison mais comment pourrai-je lui en vouloir ? (PS : Je l’ai mangé le lendemain !).

 poste

 

 

 

 

Un orage se fait sentir, quelques éclairs accompagnés d’un grognement s’approchent. Ma voisin me quitte avant la tempête vers mi-nuit. Toujours pas de touche, je ne le sens pas !

La pluie fait son apparition vers 0h30 et me berce dans un sommeil profond.

 

       

 

 

Je suis réveillé à 7h00 par un animateur au micro, je me retrouve en face d’un concours de pétanque.

Rien de la nuit !

 

Je plie bagage au sec à 10h.

 

Le bilan est tout de même sympathique, 2 amours blanc dont un record à 18.5kg, une petite commune de 8kg et un charmant petit pic-nique.

  

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