Après une session en Saône forte sympathique mais sans poisson, nous décidons Guillaume, Maryline et moi-même de tenter notre chance sur une gravière que j'affectionne particulièrement. Je n'ai pas trop l'habitude d'y mettre les cannes à cette époque de l'année car elle attire trop de monde à mon goût (pêcheurs, baigneurs, faunes non accueillantes et bruyantes...). Les conditions météorologiques du moment me font penser le contraire, des pluies fréquentent n'incitent guère les pêcheurs et autres à sortir de leur tanière. Nous arrivons donc le 23 mai sur les bords du plan d'eau et là une vision inhabituelle et forte agréable nous parvient, nous sommes les seuls en ce vendredi soir. Que du bonheur, nous pouvons nous installer où bon nous semble. Nous jetons très vite notre dévolu sur une pointe qui permet de pêcher une grande partie de la gravière, pour une fois que la pression de pêche est nulle je ne me prive pas de l'opportunité.
Guillaume découvre ce magnifique plan d'eau et en tombe littéralement amoureux. Il opte pour le côté gauche qui permet de pêcher plusieurs hot-spots totalement différents, île, bordure, hauts-fonds.... Je tiendrais pour ma part la partie de droite qui m'autorise aussi plusieurs pêches et quasiment les mêmes spots. Il se concentrera sur le haut-fond qui l'attire et qui lui parle de plus en plus à force de passer le marqueur sondeur. De mon côté j'aurais besoin de plus de trois cannes pour pouvoir tout pêcher, mais il va falloir faire des choix et les bons. Une des canne sera plus facile à placer car un énorme saut déchire la surface de l'eau, la carpe se montrera d'ailleurs plusieurs fois. Il ne va pas falloir se louper en lançant car la distance est difficilement atteignable pour un carpiste moyen, environ trente mètres à tout casser, un déchirement pour les lanceurs hors pair. Ma deuxième canne tiendra un haut-fond assez large et ma dernière une île où les herbiers ont tendance à se développer et à attirer les carpes. Mais en ce début de saison particulièrement cahotique, ceux-ci n'ont pas l'air d'avoir poussé plus que cela. Du côté appât je vais mettre des bouillettes de 18 mm roulées sur un mix Vitaly et des bouillettes de 24mm roulées sur un mix Ancess de chez Liberty Baits. Je connais le bienfait de l'Ancess sur les carpes mais je découvre totalement le Vitaly. Il est composé d'une base carnée et d'une base fruitée, au cœur d'un doux parfum de fruit règne un sublime parfum carné, je peux vous dire que le fumet qui se dégage est délicieusement exquis même sans y adjoindre le moindre arôme. Je place quelques Ancess aux abords de l'île et pour les Vitaly je les destine à mon haut-fond. Les carpes qui naviguent tomberont forcément sur l'une ou l'autre de ces bouillettes.
La soirée est particulièrement agitée car les moustiques sont de la partie et l'espèce de lotion que j'ai emporté avec moi semble les attirer plutôt que les repousser. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire je suis littéralement pris d'assaut, impossible de garder une partie de peau nue sans être harponner par l'un deux. Nous passons cependant une agréable fin de journée devant un bon repas, des pâtes bolognaises il me semble. La fatigue nous prend et nous nous dirigeons vers les bed-chairs des rêves de poisson plein la tête. Le premier départ a lieu sur les cannes de Guillaume, le haut-fond donne son premier poisson. Le combat se déroule en douceur et les sensations au bout de la canne font présager d'une belle carpe. J'attends patiemment avec l'épuisette que mon compagnon de pêche me la glisse à l'intérieur, il manie le poisson avec dextérité et sans brutalité. Il laisse le blank de la Dream Maker et le frein du moulinet faire leur travail et après un laps de temps qui me paru assez long la carpe rentre dans le filet. C'est en voulant la décoller de l'eau que l'on prend la mesure du poisson, on a bien vu une ombre fort sympathique mais de nuit sans lampe juste à la lueur de la lune ce n'est pas facile de se faire une idée. Je parviens tout de même à la hisser sur le tapis de réception, c'est le premier poisson de Guillaume sur cette gravière. La carpe miroir accusera un poids de 16,5 kilos, un superbe poisson vierge de toute capture. Nous la mettons soigneusement au sac de conservation pour effectuer les photos au lever du jour, un poisson comme celui-ci mérite de l'attention.
On se recouche plein de confiance et c'est maintenant à mon tour de dérouler un poisson. L'Ancess a encore frappé et il me faut maintenant ramener un poisson plein de fougue sur une centaine de mètres. Je me régale de l'instant et décide de travailler seul de peur de réveiller la copine de Guillaume, Maryline. Je ne sais pas sa réaction au réveil et une femme réveillée brutalement n'est souvent pas à prendre avec des pincettes. Le poisson n'a pas l'air de vouloir faire n'importe quoi et je reprends doucement du nylon. Dix minutes plus tard la carpe est dans l'épuisette et c'est encore un poisson de toute beauté et de taille plus que correct, un peu plus de 10 kilos. Elle rejoindra sa congénère dans un sac de conservation pour immortaliser cette pêche en commun.
Au petit matin tout le monde est satisfait de cette nuit et nous refaisons le résumé de celle-ci. Une carpe chacun nous comble car en ce début de saison les poissons nous ont donné du fil à retordre et pas facile de les faire mordre. Le petit déjeuner se passe dans la joie et la bonne humeur et il est maintenant temps de faire des clichés de ces deux miroirs. La séance est agitée car les poissons ont retrouvé toutes leurs forces, cependant la photographe ne s'en laisse pas compter et sait choisir le bon moment pour immortaliser le tout. L'expérience au bord de l'eau de Maryline n'est plus à démontrer. Les photos seront à la hauteur de l'événement. Nous terminons ce week-end comme nous l'avions commencé avec encore deux carpes miroirs et quelques tanches pour Guillaume.
C'est pour des instants comme ceux que j'ai et que l'on a vécu pendant ces deux jours que la pêche de la carpe restera si prenante pour chacun de nous. Un coup de chapeau tout de même pour Guillaume pour être resté jusqu'au bout malgré son allergie pour le pollen hallucinante (aussi pour son poisson), un gros mental.
encore un article magnifique !! vivement le prochain !! bravo !!!
Ecrit par swingermk38 le Lundi 11 Août 2008 à 18:02
la prochaine fois tu peux me reveiller......!!!!!!!!!!!!!
de toute facon des que la central de guillaume sonne ca me reveil !!
mari
Ecrit par mariline le Mardi 12 Août 2008 à 15:36
je me suis bien marrée à la lecture de ton article!!! Qu'elle idée à tu des femmes, nous sommes toutes douces comme un agneau même quand nous sommes réveillée en pleine nuit surtout pour un poisson, en fin tu ne le savais pas encore?!!!
bon tu t'es rattrapé sur la fin et d'ailleurs c'est joliment dit....
Je me demande bien où tu va chercher cette inspiration pour écrire de si jolie article qui font souvent sourire. je pense tout de même avoir une petite idée. je dirais que c'est l'amour.....
de la pêche à la carpe!
Je te dis au prochaine article qui j'espère me fera autant sourire de bon matin se n'est pas désagréable.
Gourgandine
Ecrit par gourgandine le Mardi 19 Août 2008 à 07:26
salut, il pas mal ton blog mais dis moi la graviére c'est dans quel département??
Ecrit par nicolasb le Mercredi 15 Octobre 2008 à 20:10
Et me voilà parti pour une semaine de pêche de Nuit à l'étang de Pontremble (01)
Le mec avant moi a du amorcer à la Blédine, je ne ramène que des carpes de 600 grammes à 4 kg, alors que mon voisin commence ses prises à 5 kg. Mais merci à lui pour tous ses précieux conseils, en plus de cette adresse de magasin sympa : watersportcentrale.eu
Mais c'est une belle semaine, avec 54 poissons, tous pris avec mes bouillettes maison, plaisir supplémentaire.
Bon, j'ai les ai toutes prises en photos, ce n'est que la deuxième fois que je pêche la carpe. Ca me passera quand j'aurais attrapé plus gros.
Effectivement DADOU, je sais ne pas me prendre au sérieux, j'ai tout le reste de la semaine en cravate chez mes clients pour le faire, le sérieux. Si il savaient que je patauge en tongs dans la gadoue le week end !
Je ne suis pas pressé de prendre les plus gros poissons, j'espère simplement battre mes records d'un seul kilo de plus chaque année !
Après une dernière session pleine de promesses, il est temps de retourner au bord de l'eau. Mes semaines surchargées sont derrières moi et c'est en ce long week-end de l'Ascension que ma copine et moi décidions de le passer sur les rives de la Saône. Nous sommes accompagnés, pour cette occasion, de Guillaume et de Maryline pour trois jours de pure détente mais surtout de pêche. Nous avons jeté notre dévolu sur un secteur de nuit, avec un long pont les fédéraux risquent d'être de sorti et nous ne voulons prendre aucun risque cette fois-ci. Nous arrivons donc sur un secteur très difficile d'accès car il faut une clé spéciale pour y accéder (merci de nous octroyer des secteurs de nuit très praticable au passage). Quelle surprise lorsque l'on voit déjà quelqu'un installé juste sur le poste tant convoité. Après concertation, nous décidions d'un commun accord de voguer vers d'autres cieux, ceux là beaucoup moins respectueux de la loi mais c'est le prix à payer pour pouvoir pêcher tranquillement. Nous arrivons donc sur un poste que je découvre depuis cette année, du moins que j'essaye de découvrir depuis cette année. Les conditions météorologiques sont très difficiles et trouver le jour J pour sortir les cannes a été pour le moment vain. D'un rapide coup d'œil et de canne nous rebroussons encore chemin, le courant est trop fort et un plomb de 220 grammes est entraîné comme un vulgaire petit galet sur le fond. Nous descendons plus en aval et nous trouvons enfin le poste idéal, ou presque. Le courant est convenable, les fonds sont appropriés et le lit de la rivière est même à portée de canne, tout est là pour que nous puissions passer un week-end sympathique avec nos copines respectives. Pour la mienne ce sera même ses premières nuits au bord de l'eau, sous le biwy, il ne faut pas que je la déçoive.
Le temps est idéal et nous prions pour que les carpes ne soient pas encore dans des pensées de frai. Nous préparons correctement le poste avec quelques graines et des bouillettes. On étale toute cette belle nourriture sur une large surface pour intercepter au plus vite les carpes de passage. Les cannes seront espacées de la bordure jusqu'à la deuxième cassure de la rivière via la première cassure. Nous tenons comme ceci tous les passages probables et possibles de nos chères carpes, toutes les canne sont pêchantes sur les coups de dix sept heures. Nous sommes totalement confiant car un peu plus en aval on entend déjà le détecteur d'un autre carpiste, et oui nous ne sommes pas les seuls sur cette partie de la rivière. Ils sont cependant assez loin pour que nous ne nous dérangions pas mutuellement. En sirotant une petite boisson fraîche, nous voyons sur la berge d'en face deux ou trois sauts qui nous mettent encore plus en confiance pour le reste de la session.
Le soleil baisse à l'horizon et nous n'avons encore eu aucun signe de poissons sur notre berge. Il est maintenant l'heure où les carpes se font souvent piéger mais nos détecteurs restent définitivement muet jusqu'à la nuit noire. Nous décidons de relever les cannes pour être dans la parfaite légalité, ce n'est pas l'envie qui nous manque de les laisser mais la raison l'emporte sur la déraison. Nous ne sommes pas non plus trop à l'abri des regards jaloux des autres pêcheurs ou des simples promeneurs comme cela c'est déjà vu par chez nous. La soirée fût placée sous le signe de l'amitié et de la convivialité car nous nous laissons aller à une belle partie de cartes. Elle fût des plus acharnée mais nous devions ma copine et moi nous incliner devant plus fort que nous. Nous prendrons notre revanche plus tard et les bras de Morphée nous appellent irrémédiablement.
Je suis debout à cinq heures pour relancer les cannes et ainsi pêcher le plus longtemps possible, Guillaume quant à lui continue sa grasse matinée, et ainsi profiter du coup du matin. L'activité des poissons blancs est assez soutenue mais les carpes tardent à se faire voir. Je les aperçois soit au milieu du lit soit près de la berge opposée, il va falloir changer notre approche dès ce matin. La levée des corps n'est pas facile pour tout le monde et un petit déjeuner réparateur est apprécié. Les filles ont passé une superbe nuit et c'est bien là l'essentiel, de plus le temps est clément et les températures matinales satisfaisantes. Après un petit débriefing, de la soirée et de la matinée passées, Guillaume décide de déplacer ses cannes en direction des carpes vues, c'est à dire assez loin de notre camp de base. Les cannes seront tendues en Zodiac avec comme amorçage de simples bouillettes. Des plombs de 220 grammes sont suffisants pour tenir le tout et les péniches ne nous dérangent pas le moins du monde, tout est pêchant sur les coups de dix heures.
Malheureusement la journée ensoleillée et chaude sera aussi calme que la précédente, pas le signe d'une carpe. Quelques brèmes se laisseront tout de même tenter par nos bouillettes de la berge opposée, sympathique !! Cette journée aura encore été placé sous le signe de la détente car elle passa agréablement vite. J'espère tout de même que cette dernière soirée sera productive car les cannes sont maintenant exactement sur le passage des carpes. De plus je joue sur mes terres et je suis un peu déçu de la situation, mais ce qui me chagrine le plus c'est que les carpistes de l'aval ne font plus rien du tout depuis le départ que l'on a entendu. Nous laissons tout de même trois cannes sur notre berge au cas où. Nous les plaçons avec le plus de minutie possible pour ne pas avoir à regretter nos choix. Nous ne verrons plus aucun signe de nos poissons favoris ce soir et c'est plein de regrets que nous nous endormons. Que font les carpes en ce moment ? En tout cas elles ne se nourrissent pas.
La fin de session fût comme le début, indemne de tous départs tels qu'ils soient. Apparemment les carpes n'étaient pas toutes dans cette état de léthargie car sur certain secteur de la rivière les poissons se laissaient tout de même prendre(non loin des zones de frai). Encore une des exigences des carpes, il faut se trouver au bon endroit au bon moment. C'est pour cela que l'observation et l'expérience de la rivière sont primordiales. Nous plions sous le soleil et la franche camaraderie, nous profitons de la maison toute proche pour déguster le dernier repas du week-end en commun. Nous referons une session, c'est promis, car rester sur un résultat nul ne me satisfait pas du tout.
Ecrit par swingermk38 le Mardi 24 Juin 2008 à 16:26
je vois que vous avez passé un bon week end! l'amitié n'est-ce pas l'essentiel!
il est vrai tout de même qu'une petite carpe aurait été la bien venue mais il faut savoir être très très patient, j'en sais quelque chose...
à tes prochaines aventures.
Ecrit par gourcandine le Lundi 30 Juin 2008 à 20:32
bonjour,
Toujours tres bien écrit. Merci pour tes articles!
Maco Capa
Ecrit par macocapa le Mardi 15 Juillet 2008 à 09:23
salut , moi ossi je suis un carpiste ( jeune carpiste vu que jé 15 ans bientot 16 ) www.lecarpiste36.vip-blog.com mé pleind e coms surtout et nésite pas a me recomender des cannes et des moulinets vu que je vé en changer dans tré peu de temps !! merci de ta parts !
Ecrit par adrien le Samedi 26 Juillet 2008 à 17:51
La nuit fût calme. La pluie fait même son apparition, une chance les températures restent malgré tout stables. Plus aucuns sauts ni aucune activité de poissons ne viennent effleurer la surface du lac, où sont passés les carpes ?Je pense simplement qu'elles digèrent tranquillement leur journée de folie d'hier, simple hypothèse. Elles ont ramassé tous les appâts sur les postes amorcés du week-end et maintenant elles se tiennent tranquille. Un fort vent du sud balaye maintenant ma berge et il me semble plus que correct de m'en servir. J'amorce légèrement la bordure, à l'aide de pellets, afin d'y poser une canne cette nuit. Je maintiendrais tout de même mes deux autres cannes sur la zone amorcée car je reste persuadé que les carpes vont finir par se remettre en quête de nourriture très bientôt.
Cette satanée poisse revient au grand galop car en début d'après-midi un carpiste vient s'installer près de moi. Quatorze hectares de libre et bien sûr il vient se coller à moi, je pense que l'idée d'être seul l'angoissait !!! C'est un peu comme une fourmi avec de la confiture, elle est littéralement attirée ; moi c'est avec les carpistes, je ne peux jamais être un minimum tranquille !!!!!! Avec cette histoire, je ne peux plus poser ma canne qui a donné jusqu'ici car il me barre maintenant le passage, et pourtant je lui ai dis gentiment, peut-être trop, qu'il me pêchait dessus mais il avait décidé de pêcher là. Mes paroles furent plus que vaines mais je ferais comme à mon habitude, prendre mon mal en patience et pêcher. Le vent du sud est de plus en plus fort et il est difficile de replacer correctement les cannes. Je m'applique tant bien que mal et la nuit tombe doucement. Une canne en bordure et deux sur l'amorçage, pas de changement de tactique pour le moment. La pluie est omniprésente et il devient de plus en plus difficile de tenir des affaires sèches, heureusement que mon havre de paix, le biwy, est lui parfaitement étanche.
Au petit matin, je serais encore un peu plus frustré car le carpiste d'à côté a déroulé trois poissons dans la nuit. Je vous le dis en mille, non loin de mon ex canne productive. Heureusement il doit partir dans l'après-midi, enfin une bonne nouvelle. Il me bloque le passage des carpes et la suite sera la pour me le confirmer. Je passe encore une journée des plus calmes sous la tente car la pluie a décidé de s'installer pour la semaine. J'en profite pour faire l'inventaire de mes affaires de pêche et confectionner quelques petits montages d'avance. Le pêcheur plie et je repose mes cannes comme à mon arrivée. Une heure après son départ, une des cannes de l'amorçage Birdy déroule. Une petite commune rentre facilement dans l'épuisette, çà y est, je pense qu'elles ont trouvé les bouillettes. La nuit sera moins calme que la précédente car au bilan du matin j'aurais eu trois départs de plus pour malheureusement seulement deux carpes de sortie (toutes sur l'amorçage), au moins les détecteurs auront servi à quelque chose cette nuit.
La pluie n'a maintenant plus cessé depuis la veille au soir et la fatigue se fait ressentir. La matinée se passa encore sous le biwy mais vers midi le ciel se dégagea et c'est à ce moment que les carpes reprenaient leur activité diurne. Deux départs simultanés sur les bouillettes Birdy, il y avait bien longtemps que cela ne m'était plus arrivé. Je combats le premier poisson tout en ferrant le deuxième et en essayant qu'il ne me prenne pas trop de fil. Après un peu de gymnastique je parviens à mes fins. Le premier poisson arrive dans l'épuisette et je prends le temps de le peser et de le remettre à l'eau, l'autre ne semblant plus bouger. Je reprends quand même contact avec lui et il est toujours là, il se débat comme un beau diable. Je l'épuiserais tout aussi bien que le premier et tous les deux accusaient quasiment le même poids, à cent grammes près. Un banc d'individus semblables passa part là et deux carpes se firent prendre en même temps. Une belle petite anecdote de pêche.
Je replace consciencieusement les cannes car j'entame ma dernière soirée, bien que j'ai pu faire sécher vaguement quelques affaires cette après midi, les stocks se sont épuiser très vite. Ai-je besoin de vous rappeler que mes cannes sont sur l'amorçage et qu'une autre tient la périphérie de celui-ci, bien sûr que non. Le ciel devient de plus en plus menaçant et une petite miroir profite de la tombée du jour pour me faire une petite visite. Je relance très vite car les éclairs et l'orage se rapprochent dangereusement. Cinq minutes plus tard des trombes d'eau et de beaux grêlons viennent frapper mon biwy, je ne brille pas trop à l'intérieur. Je me demande quoi faire si un départ intervient à ce moment, pour une fois je n'en souhaite pas du tout car avec l'orage les cannes sont de véritables attrape foudre. Il s'éloigne petit à petit et les grondements se font maintenant entendre au loin, je suis plus tranquille. C'est à ce moment là qu'une canne eschée d'une bouillette de 22 mm roulée sur le mix Birdy se met à dérouler tout doucement. Je peux maintenant prendre la canne en toute sécurité. Le combat se déroule sans grand à coups au bout de la ligne, tout cela me semble très bon. Les rushs sont puissants et la carpe ne veut pas se rendre sans avoir pleinement combattu. Un quart d'heure plus tard, j'entraperçois la miroir à la surface de l'eau, elle est belle. Je l'épuise tout de même quelques minutes plus tard et je suis comblé de voir ce qui se trouve à l'intérieur. Je m'empresse de la poser sur le tapis de réception et de la peser. Elle accuse un poids de plus de 17 kg, la nuit peut maintenant se passer comme bon lui semble. Ma session est d'ores et déjà réussie.
La nuit passe trop vite et le jour se lève maintenant doucement.A peine la tête dehors qu'une de mes cannes déroule, je prends des trombes d'eau sur la tête et le réveil est vite fait. Les Birdy jouent pleinement leur rôle, le combat se déroule sans accroc et la carpe accusera un poids de presque 14 kg. J'ai maintenant deux poissons aux sacs mais vu le temps qu'il fait je n'ai personne pour les photos. Il m'est impossible de les faire tout seul et j'ai bien peur de devoir relâcher les carpes sans les avoir immortaliser. Mais voilà que mon sauveur arrive, le garde pêche des lieux passent par là et il me servira de photographe aujourd'hui. Il me dit qu'il n'est pas très doué pour les photos mais j'ai trop hâte de prendre ces deux poissons. On arrive à faire quelques clichés, ils ne sont pas bien au point mais j'ai au moins la mémoire de ces deux carpes. Une dernière miroir se laissera piéger vers 7h00 et se sera tout pour cette session car je décide de plier.
Les trombes d'eaux qui tombent font grossir les fossés avoisinant et je suis trempé jusqu'aux os. Je suis pourtant très heureux de cette session. Les carpes ont répondu présente malgré les conditions parfois apocalyptiques. Je tiens à vous dévoiler la recette qui m'a valu les résultats de cette semaine. Tout d'abord le mix Birdy BirdLiberty Baits qui à lui seul est capable de prendre du poisson. Il peut-être utilisé sans adjonction de quoi que ce soit. Il est à privilégier pour les sessions de 2 ou 3 jours et plus. Une fois que les carpes le trouvent, elles y reviennent irrémédiablement. Les arômes que j'utilise ici sont faits pour donner une petite touche d'originalité. Pour 1 kilo de mix, seulement 3 ml de Magic Food et 2 ml de Monster Nuts. Accoupler un carné et un crémeux ne me serait pas venu à l'idée mais sous les conseils avisés de René je ne pu m'empêcher d'essayer cette petite recette. Les résultats furent pourtant là.
Toujours sympa ! j'aime bien comment tu racontes tout çà. Hum va falloir que je les tests tes bouilles... Liberty baits çà a l'air chouette comme concept... Allez faire un tour sur le site!!!
Je péche avec les produits Liberty Baits depuis peu et mes résultats se sont soldé par beaucoup de poissons dont deux très beaux. De plus, j'ai fait connaissance de rené le concepteur, alorsqu'il rouler ses bouillettes au bord de l'Essonne.Une riviére que j'affectionne entre autre. J'ai trouvé cela vraiment extaordinnaire! un passionné et un homme super sympa. Je péche la carpe depuis plus de vingt ans, je suis trés méfiant sur les produits, mais sincérement j'ai trouvé en Liberty Baits du renouveau.
A bientôt
PS:j'affectionne les Birdy et la banane mûre
Ecrit par Spidy le Vendredi 4 Juillet 2008 à 16:31