Accueil PowerCarp
2634 articles 627 blogs
17986 photos 1416 albums
0 enduros 0 annonces
5063 vidéos 70 lieux

Article précédent

Vacances sur Cabanac

Article suivant

Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2013 à 15:12 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article au Webmaster Envoyer cet article de pêche de la carpe à un ami par email
Thème: Sessions de pêche | Département: Aveyron (12) Votez pour cet article:Je vote pour cet article12

Nous sommes le dimanche 1er septembre 2013.

Je vais débuter mes trois semaines de vacances par six jours de session dans un lieu mythique, envié par de nombreux carpistes.
J’ai 300km à parcourir en 4h30 par route nationale ou 3h45 par autoroute.
Cette destination majestueuse qui grave à jamais la mémoire des pêcheurs de carpe est bien évidemment “Cabanac”.

Plan Cabanac

Je commence par la cuisson des graines en cours de trempage : lupin, maïs, noix tigrées et chènevis.
Pendant ce temps-là, je prépare le chargement du Kangoo. La check-list est très longue, je ne voudrais pas oublier quelque chose.
Une fois terminé, je décolle pour le supermarché afin de me remplir correctement l’estomac pendant cette semaine de plein air.

Vers 17h, toutes les lignes de ma liste sont cochées, tout me parait OK

Après une courte nuit de sommeil, le réveil sonne à 5h15.
Je remplis la glacière de produit frais et embrasse tendrement ma douce avant le départ.

Je choisis de faire l’aller par l’autoroute, en passant vers Montpellier. La voiture est chargée à bloc, je préfère éviter les grands cols de l’Ardèche.

J’enfile les kilomètres sans embûche pour arriver jusqu’à Saint-Geniez-d’Olt, à 9h30. Je refais immédiatement le plein d’essence et fais un saut au magasin pour combler un oubli de ma part : le café.

Je reprends rapidement le dernier morceau de chemin, pour longer le Lot jusqu’au poste dont je souhaite établir mon camp de base.
Je croise les doigts tout le long pour trouver ce poste libre. Je grignote les kilomètres en descendant sur la rive gauche. Pour ne pas changer, il y a déjà un champ de biwi installé sur la zone de Cabanac. Je continue et trouve un poste de disponible dans les gorges des Malavals, peut être un plan de secours, mais cela n’est toujours pas mon poste de prédilection.

Je repars pour voir avec miracle qu’il n’y a pas de carpiste sur mon lieu de destination. Il s’agit du dernier poste situé en rive gauche des Malavals. Un intérieur de virage offrant de multiples spots intéressants.

Je ne suis pas encore installé, mais je suis heureux de poser pied-à-terre sur les berges de Cabanac.
La verdure, le chant des oiseaux, la couleur de l’eau … c’est enfin les vacances !

Le niveau d’eau est presque à son maximum, il doit manquer environ deux mètres d’eau.

PostePoste

Je décharge mon matériel étape par étape, en soulageant les amortisseurs du Kangoo.
Afin d’exploiter toute la surface qui s’offre à moi, je monte mes deux rod-pods pour faciliter les axes de pêche.
J’installe le biwi le plus au plat possible, en dominant la vue sur l’eau verdoyante de la rivière et mes détecteurs de touche.

Je termine par une inspection de tous mes montages.

Je mets la barque à l’eau munie de l’échosondeur et de quatre repères, afin de déterminer et baliser mes spots de pêche.

Je trouve facilement quatre zones intéressantes sur la berge d’en face : arbres immergés, dalles de roche, chênes surplombants la surface de l’eau et une source.

Une fois revenu au campement, je déguste mon repas de midi en méditant le positionnement des montages.

Après le dessert, je m’occupe de tendre les lignes à la force de mes bras. Je préfère laisser le moteur thermique de côté, pour ne pas faire trop de bruit.

- 1ère  canne de droite : Je garnis le cheveu d’une black tiger et positionne le montage dans 9m d’eau au pied de la source. J’amorce assez large avec un mélange de graine : maïs, chènevis et noix tigrées.

- 2ème canne : Je présente le montage avec deux bouillettes “Hot Demon” en bonhomme de neige, sur une décente de cailloux au pied d’un chêne, dans 12m de fond. J’arrose le tout de quelques bouillettes, de Frolics et de pellets.

- 3ème canne : Je mets à l’hameçon deux grains de lupin avec un morceau de liège pour alléger l’ensemble. Je dépose ce piège sur une grande dalle de roche dans 7m d’eau. J’éparpille quelques poignées de graines dans les alentours.

- 4ème canne : Je tente de déposer un montage dans 15m, au pied d’une très haute falaise caressée par le lit du lot. Une nouvelle fois, deux bouillettes sont enfilées sur le cheveu.

« Voici un amorçage en assiette »

AssietteAssiette

Après environ 1.5km de rame, je termine vers 16h.

PostePoste

PostePoste

C’est assez rapidement vers 18h, que je suis soudainement interrompu par un violent départ sur la ligne de gauche.
Je me saisis de la canne et prends contact avec le poisson. Malheureusement, je ressens un gros frottement dans le nylon. Je saute immédiatement dans la barque et rame jusqu’à la falaise d’en face. Je parviens à débloquer mon fil de plusieurs roches, mais je retrouve le montage planté dans une souche, une vingtaine de mètres plus loin. Après de nombreuses manipulations pour me sortir de ce pétrin, la casse reste inévitable.

Je suis déçu de rater mon premier poisson, mais très rassuré d’obtenir une touche aussi rapidement.

Je replace la ligne au même endroit.

A peine une heure plus tard, ce même montage joue avec mon détecteur et fait chuter mon swinger. Je ferre sans rien ressentir au bout de la ligne. Zut !

Je m’installe confortablement et mange un morceau avant d’aller me coucher.
Il est 22h30, la route dans les pattes se fait ressentir, je regagne mon duvet.

Je suis réveillé à 4h, par ma deuxième canne de droite. Le détecteur siffle en continu et la bobine du moulinet tourne sans répit.
Je ferre et saute dans la barque pour passer au-dessus des obstacles présents aux abords du lit.
Mais trop tard !
La prise est bloquée dans un arbre immergé.
Je perds une nouvelle fois un poisson par une casse.

Je ne me décourage pas et repose un montage tout neuf.

Deux heures plus tard, la même ligne déroule à grande vitesse.
Je bondis dans mon embarcation et rejoins petit à petit le spécimen. Le combat s’engage, mais cela ne ressemble pas à un duel contre une carpe. C’est très certainement un silure.
Au bout de dix minutes, j’aperçois bien un moustachu de taille moyenne à la surface. J’enfile mon gant et l’attrape pour dégager mon hameçon. La bête doit faire environ 1.20m, que je relâche aussitôt.

Je déjeune vers 8h30, puis je retends les lignes pour la journée.

Le matin est très calme, malgré quelques sauts dans le lit de la rivière.

Vers 15h30, mon deuxième détecteur de gauche s’emballe.
C’est la ligne eschée aux lupins !

J’empoigne la canne et les rames, puis m’approche doucement du poisson. Une fois au-dessus, je sens un beau poisson pendu à l’hameçon. Le combat est de toute beauté.
Après quelques tours de manège avec la barque, une belle commune monte à la surface. Je glisse l’épuisette le long de sa parure d’écailles, pour l’emprisonner au fond des filets.

Enfin une carpe sur le tapis !

Je la dépose dans le sac de peser et lève les bras au ciel avec le peson. Le poids se fige sur 14.5kg.
Je fais tant bien que mal quelques photos avec le retardateur et la relâche dans la foulée.

14.5kg14.5kg

Je replace la ligne au même endroit dans 7m et en profite pour faire pareil sur la deuxième ligne de droite.
Nous allons bien voir si la hauteur d’alimentation des carpes est à 7m.

La journée s’égraine et la pénombre prend possession des lieux.

Je passe cette deuxième nuit du lundi au mardi sans le moindre bip.

Pour la journée de mardi, je place une ligne dans 20m d’eau, dans le lit du Lot.

Il est déjà midi, c’est dingue comme le temps passe vite au bord de l’eau !

Il me faut attendre 14h30 pour entendre un bip salvateur.
Mon swinger de droite fait une chute spectaculaire. Je saute sur la canne, puis dans la barque.
Cela n’est pas un blanc, vu la tension présente dans le scion de ma Fox.

Je me fais balader pendant un bon moment de droite à gauche, puis une nouvelle commune vient faire briller ses écailles au soleil.

C’est un beau poisson de 13.5kg que j’immortalise avec mon appareil photo numérique.

13.5kg13.5kg

C’est en voulant reposer mon montage qu’il m’arrive un truc très embêtant. L’échosondeur me lâche au beau milieu de ma session de vacance. Cela ne va pas faciliter mes nouvelles approches.
Pour les prochaines recherches, je vais déterminer la profondeur en déroulant le mètre de nylon, qui sépare mon porte-moulinet à mon premier anneau.

A 18h, je décide de décaler ma deuxième canne de droite. Je vais déposer le montage à la limite du dur et de la vase, dans la pente rejoignant le lit du Lot.

Une petite demi-heure plus tard, mon swinger de droite chute vers le sol. Je ferre et ramène un gros gardon.
Après avoir replacé la ligne, j’enregistre une nouvelle touche.
Je prends contact et saute dans la barque. Le poisson prend beaucoup de fil pendant que je navigue. C’est vraiment très lourd, le combat s’annonce sérieux.
Au bout de quelques minutes, les coups de tête dans le nylon me semblent douteux.
J’ai peur d’avoir piqué un silure.

Un bon quart d’heure plus tard, le spécimen montre enfin des signes de fatigue, puis finit par monter à la surface.
C’est malheureusement bien un silure, avec mon hameçon harponné sur son dos. Comment a-t-il fait son compte ?

Je le débarrasse de mon bas de ligne et le relâche aussitôt.
Heureusement qu’il n’était pas très gros, sinon j’aurais mis un moment pour le ramener.

Le soleil se couche pour mettre fin à cette belle journée de mardi.

Vers 4h30, je suis réveillé par quelques bips bien timides sur ma ligne de droite. J’enfile mes chaussures et ramène le montage sans trace de poisson.

Je me lève vers 7h30, pour observer l’activité des poissons dans mon secteur.
Les seules manifestations de mes compagnons de jeu se situent au-dessus du lit.

Je décide de positionner ma deuxième canne de gauche dans le lit, sur de la vase dans 20m de fond.

Nous sommes déjà mercredi, la pêche est vraiment délicate. Les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Le temps et le niveau du Lot sont stables, c’est peut être l’une des causes.

Je passe la journée à attendre un bip, mais rien !
Les seuls bruits qui agasses mes oreilles sont les cris d’une équipe d’Anglais 300m plus haut. A croire qu’ils se sentent seuls au bord de l’eau !!!

Je reçois la visite d’un carpiste en bateau, venant de son campement en-dessous de la bergerie du Roudil. Nous discutons un moment pour arriver aux mêmes remarques, la pêche est très difficile en ce moment.

Je me lève ce jeudi matin en ayant bien dormi. Les détecteurs sont restés muets.

Il me reste 24h chrono, je tente le tout pour le tout, Jack BAUER y arrive, pourquoi pas moi ?
Je ramène toutes mes lignes, sauf celle de droite, pour changer mes spots de pêche.

Je pars tendre deux lignes complètement sur ma gauche. La première sur la rive gauche et l’autre en face sous un chêne. Puis ma deuxième canne de droite, sur la bordure d’en face sous un écoulement d’eau en cas de pluie.

BatterieCôté gauche

Je ne sais vraiment plus quoi faire, je verrai bien si cela change quelque chose.
En règle générale, il m’est difficile de rester les bras croisés à ne rien faire, il faut que cela morde.

Les secondes trottinent, les minutes s’égrainent et les heures passent.
Toujours rien !
Le néant le plus total.

En fin d’après-midi, je commence à préparer mon départ pour demain matin.
Je rassemble mes affaires devenues inutiles pour les monter au Kangoo.

Je reste malgré tout confiant cette dernière nuit.
Je me couche aux alentours de 23h.

Le jour se lève peu à peu et mes yeux s’ouvrent sur mes swingers figés aux emplacements de la veille.

Je prends un gros déjeuner et plie mon matériel avec amertume.
Les dernières 72h ont été pitoyables.

A 11h, la voiture est pleine et le poste ne laissant plus une trace de mon passage.

Je démarre mon véhicule et vais à la rencontre des autres équipes placées sur le haut, vers Cabanac. Je discute avec des carpistes postés aux peupliers.
C’est aussi un calvaire pour la zone de Cabanac. Les carpes ne se nourrissent pas sur les amorçages. Même le poste de l’Auvergnat n’enregistre que très peu de poisson en 72h.

Je pars tout de même rassuré avec mes deux carpes. Je suis tombé au mauvais moment, tant-pis !

J’ai quand même passé un très bon moment au bord de l’eau, avec un ciel bleu du début à la fin, c’est la magie de Cabanac.

 

Tags: - Lien permanent | Ajouter un commentaire

2 commentaires sur cet article


Pêche difficile mais une destination magnifique que j'ai hâte de découvrir....
Ecrit par couzchain le Mardi 1 Octobre 2013 à 18:31 Signaler ce commentaire au Webmaster

je viens d'aménager dans l'Aveyron et il me tarde d'aller faire un week end pêche j'ai déja  prospecter pas mal de poste me tarde dit aller poser me cannes !!!
Ecrit par ritchou83 le Lundi 17 Février 2014 à 18:29 Signaler ce commentaire au Webmaster

Ajouter un commentaire

* Champs à renseigner obligatoirement
* *  
*

Inscrivez ci-dessous le code de sécurité de 5 lettres qui apparait dans l'image
*  

Une fois tous les champs du commentaire renseignés, appuyez sur le bouton ci-dessous
Une fois votre commentaire envoyé, il sera mis en ligne et vous reviendrez sur votre article

Aide - Config - Logos - Annonceurs - Copyright © 2000-2024 PowerCarp - Tous droits réservés - Contact - Charte - C.G.U. - Nouveautés
Connexion - Inscription - Fils d'information RSS - Dernière évolution: le 11 Février 2023 - Plan du site - Téléchargements
CarpCup - PowerPredator - PowerAngling
TomSuncarpe26
Google
Domaine des Carpes Sauvages