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Pêche difficile sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 24 Août 2013 à 16:29 dans le blog Session 2009 à 2013
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Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Votez pour cet article:Je vote pour cet article14

Nous sommes le mercredi 14 août 2013, une bonne partie de l’été est déjà derrière nous.
En ce grand weekend de quatre jours, je pars en binôme avec mon pote “Hugues”, sur les berges du Rhône pour tenter de piéger un maximum de nos amis cyprinidés.

Nous nous retrouvons pratiquement à la même heure, aux alentours de 18h, sur le poste prédéfini lors de mon dernier repérage.
Cela fait déjà un bon moment que nous voulions pêcher cette zone de calme, en intérieur de virage, en dessous d’un grand haut fond recouvert d’herbiers.

Le beau temps est annoncé pour toute la fin de semaine, avec un vent très modéré et des températures en hausses constantes.
Cela va changer du magnifique printemps ! “Ironie, bien-sûr !”

En ce qui concerne le choix du poste, je ne sors pas une pièce de monnaie ou la courte-paille pour conjurer le sort de chacun. Je laisse le plaisir à Hugues de choisir son côté préféré : aval ou amont ?
Sans trop réfléchir, il opte pour la droite en direction de l’aval.

Je m’installe donc sur sa gauche en amont, avec un léger courant de face.

 PosteInstallation

 

Une fois la barque équipée de l’échosondeur, je pars découvrir ce que nous réserve notre terrain de jeu.

En extrapolant toutes ses données, voici un petit descriptif du poste de pêche :
Après une bande d’herbier de 10m, le fond descend régulièrement de 1 à 6m sur 30m de large. Puis subitement, une grosse marche d’escalier apparaît à l’écran. Nous passons de 6 à 8m d’un coup, pour regagner le chenal du fleuve.
Les fonds semblent très propres, je n’ai pas détecté d’obstacle proéminent.
La température de l’eau est de 21°C, assez fraîche pour la saison.

Je dispose trois repères lumineux sur l’eau, pour délimiter ma zone de pêche.
Un premier au ras des herbiers, un second en fin de pente dans 5m de fond et un dernier sur le haut de la cassure.

Je pars ensuite avec Hugues pour faire la même chose de son côté. La digue se rapproche très nettement du bord sur sa droite, en formant un entonnoir très intéressant sur la bordure.

Je monte tout le reste de mon matériel et prépare les quatre lignes.

Afin de faire une première analyse du passage des poissons, je vais disposer mes quatre montages en formant un barrage, en partant du bord jusqu’au pied de la digue.

Je dépose le premier montage esché avec un pellet de 25mm, juste derrière les herbiers dans 1m d’eau. J’utilise le même appât pour la seconde ligne, présentée près de mon repère dans 4.5m de fond.
Les deux dernières cannes sont placées en haut (6m) et en bas (8m) de la digue. Les hameçons sont garnis de bouillettes carnées en bonhomme de neige.

 batterie HuguesMa batterie

 

Par manque de temps avant la nuit, Hugues opte pour lancer ses quatre lignes du bord, avec des filets solubles.

Nous mangeons tranquillement et la fatigue de la semaine se ressent très vite.
Nous regagnons nos bedchairs vers 23h.

Vers 1h du matin, je suis réveillé par une multitude de bips émit par mon détecteur de droite. Je ferre et prends contact avec le poisson.
Je reconnais rapidement ce genre de coup de tête dans la ligne. Il s’agit certainement d’un silure.
Pas d’erreur quand j’aperçois la petite bête de moins d’un mètre dans la lueur de ma frontale.

J’ai tout juste le temps de décrocher ce petit moustachu, que ma ligne de gauche joue au yoyo avec mon swinger rouge.
Je me saisis de la canne et reconnais une nouvelle fois le combat caractéristique d’un petit silure. Je le ramène et relâche aussitôt.

Je ne suis pas très rassuré de voir mes coups d’amorçages envahis par les gros chats. J’espère qu’ils ne resteront pas trop longtemps sur le poste.

Je retends les deux lignes sur les mêmes spots.

Je n’ai pas le temps de me recoucher, quand la deuxième ligne de droite enregistre une petite touche. Une fois ferré, c’est encore un silure de taille plus conséquente, qui arrive à me casser la ligne dans les herbiers.

Décidément, il y a un banc de silure dans le coin !

Je remonte ma ligne dans la foulée, pour la reposer près du repère central.

Je sors une brème sur ma gauche avant le lever du jour, puis toujours pas une trace des carpes par la suite.
De son côté, Hugues n’enregistre aucune touche de la nuit.

Nous retendons les montages après le petit déjeuner.

Je fais un nouveau petit silure vers 13h, puis rien d’autre de la journée.

A la suite d’une petite ballade 500m plus haut sur le grand plateau d’herbe, nous apercevons plusieurs carpes en train de fouiller les bordures.
Nous espérons vraiment qu’elles descendront pour trouver nos amorçages.

La deuxième nuit ressemble étrangement à la première.
J’enchaîne quelques silures et différents blancs.
Mais que font les carpes ?

La journée est très calme.
Le vent tourne légèrement au sud, nous apportant un peu plus d’activité à la surface de l’eau. Nous apercevons plusieurs sauts au niveau de la digue.

Nous recevons la visite sympathique de Séverine et du bébé Lilyan, petite famille d’Hugues.

La soirée approche rapidement, nous observons le Rhône pour détecter le moindre déplacement des carpes.
Quand soudainement, j’aperçois une ombre de carpe passer sous nos bateaux.

Si ça, cela n’est pas de la provocation !

Après une touche de brème sur l’une de mes lignes, en retendant le montage, je vois une dizaine de carpes dans les herbiers, passant à côté du bateau.
Elles ne sont même pas effrayées par ma navigation.

Ce comportement ne m’est pas inconnu, je crains la fraie des carpes. Ce qui expliquerait le manque de touche.

Quelques heures plus tard, nous entendons les carpes se frotter les unes contre les autres sur les bordures.
C’est incroyable, avec les intempéries du Rhône en début de saison, la fraie a près de deux mois de retard. Je n’avais encore jamais vu une fraie aussi tardive en vingt ans de pêche à la carpe.

Cela va compliquer terriblement notre pêche.

Je sais très bien qu’elles ne fraient pas toutes en même temps, mais un grand nombre d’entre elles seront bien occupées à d’autres folies que penser à manger.

Le jour se lève et le bilan est toujours à zéro. Pas moyen d’enregistrer une touche de carpe, au milieu d’un grand nombre de blancs.

Vers 9h, nous déjeunons et décidons de porter nos dévolues sur une autre destination pour la dernière nuit.

Quand brutalement, le détecteur de droite à Hugues s’emballe !

Il ferre et part à l’abordage avec son bateau.
Il ramène enfin une première carpe d’environ 7kg.

7kg7kg

La motivation revient avec les sourires.
Et si les carpes commençaient à se nourrir sur nos amorçages ?

Je redéploye mon duvet et quelques affaires déjà repliés pour rester finalement cette dernière nuit.

Malheureusement la journée reste calme, mais nous observons plusieurs sauts aux abords de nos repères.

Vers 18h, nous refaisons une campagne d’amorçage avant la nuit.

A peine quelques minutes plus tard, le détecteur de droite s’emballe à nouveau.
Hugues empoigne la canne et nous sautons tous les deux dans le bateau à la rencontre du spécimen.

Le combat est de toute beauté. Le poisson donne toutes ses forces pour ne pas finir à l’épuisette. Mais après plusieurs slalomes dans les herbiers, le poisson fini dans les filets.

C’est une très belle commune de 14kg qui regagne le tapis de réception.
Nous l’avons bien mérité !

14kg14kg*

14kg 14kg

 

Après un bon repas, nous entamons notre dernière nuit.

J’enchaîne les brèmes et les carassins, mais toujours pas de carpes.
Cela commence à me faire rager.

Puis soudainement vient la délivrance !

Un départ violent sur ma deuxième ligne de droite.
J’engage le combat en restant sur la berge. Le poisson ne se laisse pas faire et cette fois cela n’est pas un silure.
Je parviens à faire passer la carpe au-dessus des herbiers pour l’emprisonner dans l’épuisette.
Le capot est sauvé !

C’est une jolie commune qui fait grimper les digits de mon peson à 13.5kg.

 13.5kg13.5kg

 

Je replace aussitôt la ligne sur le repère.

Quelques instants plus tard, Hugues enregistre deux départs.
Malheureusement, se soldant par une décroche et une casse.

Puis un troisième départ, avec un silure pendu à l’hameçon.

Encore une quatrième touche finissant par une nouvelle casse.
Hugues est en colère, grognant toutes les injures du monde !

De mon côté, les blancs ne m’ont pas lâché de la nuit.
Je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit.

Nous déjeunons vers 9h et démarrons le rangement du campement.
Nous quittons les lieux à 11h30.


Le bilan de cette session de pêche est plus que catastrophique. J’attendais vraiment une très belle pêche de quatre jours sur le Rhône.
Je n’avais pas prévu que nos chères camarades de jeux entrent dans leurs ébats amoureux à une date aussi tardive.
La seule satisfaction est d’avoir tenu moralement, pour finir par sauver le capot avec trois beaux poissons.

Je pense que nous reviendrons sur ce poste à une autre période.
Nous prendrons notre revanche !

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1 commentaire sur cet article


Sourire
Ecrit par couzchain le Mardi 27 Août 2013 à 16:55 Signaler ce commentaire au Webmaster

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