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Vacance sur le Rhône

 

Article de TomSuncarpe26 publié le 4 Juillet 2011 à 15:52 dans le blog Session 2009 à 2013
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Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Votez pour cet article:Je vote pour cet article18

Nous sommes le 23 mai 2011.

Après quelques mois de travail intensif, je dispose enfin de quinze jours de congés bien mérités.

Pour se vider la tête et reprendre ses esprits, rien de telle qu’une session de pêche en symbiose avec la nature.

Je décide d’affronter le Rhône au nord de Valence, sur l’un de mes postes fétiches.

Je vais débuter la partie de pêche en solitaire, puis Hugues, un collègue débutant dans le domaine de la carpe, me rejoindra dans la semaine.

Nous sommes lundi, le Kangoo est chargé et la glacière bien garnie, pour attaquer l’aventure du bon pied.

 

 

 

 

Biwi

J’arrive sur place vers 15h30, le soleil brille de tous ses éclats, soufflé par un vent du nord rafraichissant l’air étouffant.

Je monte mon matériel petit à petit, en commençant par décharger la barque et en finissant par déployer le biwi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec plusieurs heures à mon actif sur ce poste, je connais parfaitement la pêche à réaliser.

Pour commencer, je dépose un repère dans les herbiers sur ma bordure de gauche. Ce spot sera arrosé de pellets en 15 et 25mm, avec deux cannes eschées aux pellets de la marque SaoneCarp en 25mm.

Par la suite, je m’occupe de ma ligne de droite.

Je gonfle et installe ma fameuse bouée tyrolienne sur la digue immergée, qui se présente à 70m devant moi. Je dépose ma ligne eschée de deux bouillettes carnées une dizaine de mètres derrière la bouée, le long de l’enrochement, puis j’emprisonne le fil dans le mousqueton avant de tendre la ligne sur le rod-pod. Tout est en action, la bannière survole le Rhône jusqu’à la bouée. Pour ma dernière canne, je vais tenter de poser le montage contre la digue de mon côté. D’habitude, il est impossible de la pêcher, car le courant ne le permet pas. Avec les conditions caniculaires des derniers mois, le fleuve à un débit de 350m3/s. C’est très faible par rapport à la moyenne annuelle de 700m3/s.

Je prépare la ligne avec deux bouillettes carnées et lance le montage contre la digue. Le plomb se cale sans difficulté.

 

 

 

 

PostePoste

 

 

 

A 17h30, me voilà avec les quatre lignes opérationnelles.

Je profite pleinement de la fin de journée en contemplant la surface du Rhône, tout en me tenant à l’abri des rayons du soleil.

Vers 21h, je relance mes trois lignes de gauche avant la tombée de la nuit.

Je dévore un bon repas, en finissant par une belle salade de fraises.

Je m’allonge et bascule au pays des merveilles, vers 23h.

Le premier départ ne se fait pas attendre. Ma deuxième canne de gauche déroule à toute vitesse. Je saisie la canne et stoppe le TGV infernal.

Je saute dans ma barque pour affronter la bête. Le combat est de toute beauté dans le courant.

Je parviens à hisser le poisson au fond du filet de mon épuisette. Je pèse ma première carpe commune à 12.6kg. Voilà une bonne chose de faite !

 

 

 

 

12kg12kg

 

 

Je replace le montage et regagne mon duvet.

Quelques heures plus tard, c’est au tour de ma canne de gauche de faire des siennes. Je sors en trombe de mon biwi, pour prendre la canne. Par inadvertance, mon pied glisse et heurte une roche coupante. Rien de grave, mais il y a une petite entaille saignante sur la malléole. Enfin, je ne vais pas en faire tout un patas-caisse !

Comme précédemment, je saute dans la barque pour sortir ce poisson. Je pèse une deuxième commune à 10.3kg.

Je fais encore deux carpes en fin de nuit avec des poids à 8.6kg et 10.6kg.

 

 

EpuisetageCombat

 

 

En milieu de matinée, je replace toutes mes lignes.

Vers 12h, j’enregistre un nouveau départ sur ma canne de gauche, juste après l’avoir relancée. Mais lors du combat en barque, le poisson se décroche dans les herbiers. Cela n’est pas très grave, c’était une petite commune.

Quelques minutes plus tard, je reçois la visite d’Irwin me permettant de papoter un peu.

La journée est caniculaire, je me tiens à l’ombre de quelques arbres pas très épais.

Pour une fois, je suis content d’avoir un peu de vent du nord pour atténuer la température de l’air.

Je replace mes lignes régulièrement toute l’après-midi jusqu’à la nuit, mais sans succès.

La nuit tombe peu à peu pendant mon souper.

Toujours pas de touche, alors j’en profite pour appeler ma chérie.

J’ai à peine le temps de dire « coucou … » que ma petite étoile m’envoie une carpe sur ma ligne de gauche. Je lâche le téléphone et cours vers mon rod-pod pour mettre fin au sifflement de mon détecteur. Je saute dans mon embarcation et démarre le combat. Le poisson tricote entre mes lignes et se faufile dans les herbiers. Je suis obligé de tirer sur le brin d’arracher en nylon pour sectionner les herbiers, mais je sens un violant coup de tête qui casse le bas de ligne, tant pis !

C’est le jeu ma pauvre Lucette !

Je reviens sur la terre ferme pour remonter ma ligne et amorcer le spot. Le vent du nord ne me facilite pas la tâche, il a doublé d’intensité depuis le coucher du soleil.

Je ferme les yeux vers 23H.

Au milieu de la nuit, je sors une petite commune de 7.5kg. Le jour se lève doucement laissant apparaître monsieur soleil.

Vers 9h, la ligne de gauche se détend et je ramène un petit silure de 80cm.

Vers 11h, c’est la deuxième ligne de gauche qui démarre à toute vitesse. Je prends la canne et la barque en direction du poisson.

Encore une fois, le nylon est entouré à plusieurs reprises dans les herbiers. Je parviens à m’en défaire, mais pas sans dommage. La carpe se dépique pendant le combat au milieu du courant, zut !

Pour le moment, je ne touche aucun poisson sur mes lignes à la bouillette près de la digue. J’ai souvent fait de beaux poissons donc je continue à persévérer.

En montant au-dessus de mon poste de pêche, j’aperçois un troupeau de carpes en train de manger dans les herbiers. Je décide de faire un test avec une ligne entre le bord et les herbiers.

Après une nouvelle visite d’Irwin, j’ai un départ vers 14h. Une touche retour violente, le poisson a traversé un gros herbier. J’enregistre une nouvelle perte avec une casse. Je remonte la ligne avec un brin d’arracher en tresse pour faciliter la coupe des herbiers lors des départs.

Vers 16h, un barbeau vient se piquer à l’hameçon.

Le reste de la journée est très calme, sous un soleil de plomb.

Hugues arrive vers 20h. Il s’installe en dessous de moi, sur un poste que j’ai taillé pour pouvoir pêcher convenablement.

Il sue à grosses gouttes pour monter son matériel.

 

Biwi HuguesPoste

 

Nous montons une stratégie de pêche pour stopper le poisson navigant dans le périmètre.

Nous passons une agréable soirée autour d’un verre et un barbecue.

J’enregistre une touche avant la nuit, une petite commune de quelques kilos s’est piquée à l’hameçon.

Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, mis à part quelques brèmes, aucunes carpes viennent nous perturber pendant notre sommeil.

Le soleil refait surface avec autant de violence que la veille.

J’ai aperçu plusieurs carpes en train de manger dans très peu de fond au-dessus de mon poste. Nous décidons d’aller les traquer avec une ligne chacun.

Les carpes sont toujours là, à troubler l’eau avec la queue en l’air et les babines sur le fond.

 

 

Rodée

Observation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je place une ligne à la bouillette fluo-pop et Hugues en positionne une au carnée.

Les poissons effleurent nos appâts sans y porter attention.

L’heure du repas approche, nous regagnons nos postes de pêche.

Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre.

Nous retournons à notre pêche à la rodée en début d’après-midi.

Cette fois, j’ai opté pour du pellet en 15mm bien booster.

Je replace ma ligne au même endroit que ce matin.

Je vois trois carpes s’approcher de mon montage, l’adrénaline monte fortement.

Je suis comme un dingue à attendre la ligne se tendre.

 

Soudain, le fil bouge violemment et se détend aussitôt. Les carpes font un gros nuage de boue en fuyant le spot. Je pensais avoir eu une touche, mais cela devait être une carpe qui avait touché mon fil.

Un orage commence à grogner derrière nous, en s’approchant dangereusement.

Nous décidons de rentrer au bercail.

A ma grande surprise, au moment de relever la ligne, un poisson est bien pendu à l’hameçon.

Le combat s’engage avec vivacité dans les quelques centimètres d’eau. Je sors une petite commune de 2kg. Trop bien !

Elle devait être piquée depuis un moment, sans bouger dans les herbiers.

 

Rodée2kg

Relâche

Une fois sur nos postes de pêche, nous relançons nos lignes pour la soirée. La pluie tombe sans trop nous déranger. J’espère même que cela va favoriser les touches pendant la nuit.

Le poisson est actif, nous observons plusieurs sauts dans notre sillage, sur le Rhône.

Lors de l’arrivée de l’obscurité, nous enregistrons des touches de blanc, brème, barbeau, carassin …, puis les carpes arrivent enfin. Mon sommeil est interrompu à quatre reprises par des départs de carpes. Je sors des poissons de tailles moyens, mais avec des combats assez intéressants.

 

12kg12kg

 

Peu de temps après le lever du jour, pour la première fois, une de mes lignes à la bouillette intercepte un poisson. Le départ est puissant, même après le ferrage la carpe continue à prendre du fil. Je me jette dans la barque afin de mettre tous les atouts de mon côté.

Le spécimen tient les profondeurs en sondant le Rhône sur plusieurs mètres.

Au bout d’un quart d’heure, le poisson monte peu à peu à la surface. Je suis à quelques doigts de l’épuisette, lorsque le montage se décroche de la gueule du poisson.

Je suis dégoûté !

J’ai certainement manqué une très belle carpe.

 

De son côté, Hugues a fait également deux carpes et quelques blancs.

 

6kg5kg

Le temps orageux a bien joué son rôle d’impulsion sur la frénésie des poissons.

Cette journée de vendredi est spectaculairement marquée par le changement de température par rapport au début de semaine. Nous venons de passer à ~15°C au lieu de ~30°C, heureusement que nous avions prévu les doudounes.

Déjeuner

Vers 11h, je décide d’aller rapidement à la  pharmacie du coin pour trouver des pastilles et un spray pour la gorge. Je ne peux plus tenir avec une grosse douleur à la trachée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis de retour un petit quart d’heure plus tard. Sur le long du chemin, j’aperçois Hugues sur mon poste en train de faire des grands gestes. Je comprends très vite qu’il est certainement sur mes cannes avec un poisson.

J’active le pas pour le rejoindre. En arrivant sur place, il dépose une petite commune sur mon tapis de réception. Mais cela n’est pas fini, car Hugues m’explique qu’un deuxième départ c’est produit pendant son combat. Malheureusement, le deuxième poisson n’est plus à l’hameçon.

Hugues est dans tous ses états,  c’est dur de gérer deux départs en même temps quand on n’en a pas l’habitude.

 

DoubléDoublé

Décroche

 

Avec ce froid de canard, le reste de la journée est calme.

Nous espérons faire encore quelques poissons pour cette dernière nuit au bord de l’eau.

Une nouvelle fois, le soleil bascule peu à peu derrière les collines ardéchoises pour laisser place à l’obscurité de la nuit.

Dès les premières heures, je suis dérangé par des touches de blancs.

Cela devient insupportable, j’enchaîne nuisible sur nuisible, 3 brèmes, 2 barbeaux, 1 chevesne et 2 carassins.

Le jour se lève, sans même avoir réalisé la prise d’une carpe.

 

Relâche

Hugues fait mieux que moi, avec tout de même une carpe et une décroche pendant la nuit.

 

   

Dès le petit matin, le vent souffle avec violence.

Nous ne traînons pas à plier bagage pour clôturer cette session de pêche.

 

Je suis satisfait de cette session de pêche avec Hugues. Nous avons passé un très bon moment ensemble avec la visite de plusieurs carpes. Hugues est ravi d’avoir fait ses premiers poissons sur le plein Rhône.

 

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7 commentaires sur cet article


Bravo à vous deux, j'imagine qu'avec ces T° ça devait pas être facile... Sympathique récit comme d'hab, Cool!!
Ecrit par Nico le Lundi 4 Juillet 2011 à 18:19 Signaler ce commentaire au Webmaster

Beau récit Tom, comme d'habitude.
Ecrit par couzchain le Mardi 5 Juillet 2011 à 04:34 Signaler ce commentaire au Webmaster

Un article sympa a lire et avec de beau poisson Sourire . Bien jouer
Ecrit par Richou le Mardi 5 Juillet 2011 à 15:43 Signaler ce commentaire au Webmaster

Mort de rire
Ecrit par LaMagie le Mercredi 6 Juillet 2011 à 10:25 Signaler ce commentaire au Webmaster

Mort de rire
Ecrit par carpo91 le Mardi 12 Juillet 2011 à 17:29 Signaler ce commentaire au Webmaster

100% classe !

seb

Ecrit par seb28 le Vendredi 15 Juillet 2011 à 14:54 Signaler ce commentaire au Webmaster

++Clin d'oeil
Ecrit par Flo57 le Mercredi 20 Juillet 2011 à 14:28 Signaler ce commentaire au Webmaster

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