Quelques infos glanées à droite à gauche, du repérage sur Goggle maps, et me voila parti en ce lundi pluvieux vers un petit étang communal à 20 minutes de chez moi dans les Yvelines.
Les deux orages des derniers jours me mettent en confiance, et c'est plein d'espoir quje j'arrive au bord de l'eau. Espoir qui se dissiperont assez vite en voyant 2 batteries et 2 biwies déja installés ... moi qui pensait être seul au bord de ce petit étang c'est rapé ... Je vais donc discuter avec les carpistes déjà présents, et il s'avère qu'ils sont là depuis 2 nuits + 2 jours et comptent partir a midi ... avec un faible résultat d'1 poisson au compteur... oula ça s'annonce mal pour la pêche ! Très sympathiques, nous discutons de l'étang et de sa population et il s'avère que c'est devenu un endroit assez technique, les poissons subissant une pression de pêche quasi non-stop !!!! Bon, je vais donc m'installer dans mon coin un peu refroidi ... Les montages sont au fond, accompagnés de quelques billes pour l'amorçage. A peine une heure d'attente et le swinger de la canne n°3 se lève, puis s'abaisse, pour se relever à nouveau, je décide alors de ferrer ......... dans le vide ! Ça commence bien .... je replace tout à l'identique et l'attente peut reprendre. Habitué aux fortes chaleurs de ces derniers jours, j'en viens a me demander pourquoi je n'ai pas pris de veste, en effet, 10° de moins et mon pull ne suffit plus ! 14h, alors en train de bouquiner, le détecteur canne n°4 se fait timidement entendre, le swinger semble attiré par le blank de la canne et la bobine commence à tourner très lentement, FERRAGE ! Dès les premières secondes, je sais que c'est petit, je perçois à peine les quelques coups de têtes, mais le poisson est bien au bout .... ramené en 2 minutes chrono, ce carrassin sera décroché directement dans l'eau. A ce moment, alors qu'effectivement je me rends compte que c'est loin d'être simple, je décide d'employer les grands moyens : on sort l'artillerie soluble ! Filets, sacs et stringers prennent du service, les 4 cannes en seront équipées puis replacées. Aucun autre amorçage ne sera alors utilisé, estimant que les billes placées en début de journée suffiront amplement en complément des friandises dispensées via les matériaux solubles. L'attente ne sera que de courte durée puisque la canne n°3 refait parler d'elle, avec cette fois un vrai départ, pas une balle, mais ça prend du fil de façon franche, je saute de mon level et fonce prendre contact avec mon invitée .... ferrage, la canne se comprime, le poisson est au bout et ce n'est pas un carrassin ! 1/2 seconde plus tard j'enregistre la décroche fatale, celle qui nous rend fou et nous laisse pantois, encore en pleine montée d'adrénaline .... aaaargh, vraiment pas de chance aujourd'hui ! J'ai beau inspecter le montage je ne vois pas d'éléments ou de défauts sur le montage à incriminer. L'après-midi passera lentement, alors oui, j'aurai admiré de belles fouilles, de nombreux sauts de poissons a proximité des montages, mais pas un signe d'activité émanant du rod-pod ! Un seul mot : désespérant !! Je songe même à me retirer plus tôt que prévu ... ils avaient raison les bougres, pas simple ce petit étang communal ! C'est pourtant à 20h qu'un véritable run se fera entendre sur la canne n°2, équipé d'un sac soluble gavé de farines et bouillettes concassées le montage aura piégé une carpe ! La bagarre peut alors commencer et je suis heureux de voir que l'hameçon à l'air d'être bien ancré dans la lèvre du poisson, les rushes sont furieux et je prends mon pied à combattre un poisson plein d'énergie, aussi bien au large qu'à 2 mètres du bord ; c'est d'ailleurs à la vue de l'épuisette que la carpe me gratifiera d'accélérations tout en puissance, l'issue de ce combat est heureuse puisque c'est une jolie miroir qui se retrouve au fond du filet !
YES ! Houuuu ça fait du bien de tirer son épingle du jeu dans de telles conditions, à l'arraché certes, mais le poisson est finalement dans mes bras !! les photos sont alors faites et la carpe remise à l'eau. Je continuerai à pêcher encore une petite heure "au cas où", mais rien de nouveau ne viendra perturber les canards présents en nombre sur le plan d'eau. 21h, je plie les cannes, range le matériel, direction la maison, en réfléchissant comment aborder de façon optimale ce plan d'eau qui, je pense, n'a pas fini de provoquer des nœuds à mon petit cerveau !!! |