C'est avec un temps archi pourri que Tof et moi-même décidons de rejoindre l'amis J-C qui se trouve aux étangs Sainte-Anne depuis 9 h du matin avec sa fille Camille; Kiki, le fils de Tof, et Apo, ma fille, lui tiendront compagnie pendant que leurs pères un peu fous tenteront les belles de l'étang "Job".
Nous arrivons sous une petite pluie fine sur un poste choisi non loin de l'autre. Après les salutations d'usage, nous montons rod-pods et cannes à la vitesse d'escargots; ce qui fait sourire Jean-Claude qui me voit souffler comme un boeuf, emmitoufflé comme pendant les premiers jours de l'hiver (il faut dire que la température a du mal à atteindre 10°C).
Une fois nos cannes montées, Tof et moi ne nous cassons pas la tête niveau appâts (fruités ou carnés); la seule préoccupation est de savoir s'il va encore pleuvoir ou non ! Fatigue pour Tof qui est rentré de manoeuvres vendredi et n'a toujours pas récupéré.
Une fois la mise en place des lignes assez difficile pas un vent latéral, nous sommes prêts à refaire le monde à nous 3, tandis que les mousses jouent dans le champs derrière nous, loin de l'eau. Au loin, il y a 2 jeunes carpistes sur le chemin entre le grand étang (avec encore quelques truitistes récalcitrants) et l'étangs "Job".
Nous sommes au centre et Jean-Claude se trouve en bout d'étang. Il nous confirme une touche un peu bizarre sur l'une de ses cannes, où l'écureuil joue au yoyo sans qu'un poisson ne se pique. Les heures passent tranquillement sans que Tof et moi enregistrions une seule petite tirée.
En cours de journée, Jean-Claude décide d'aller relever une canne, quand je le vois canne en main se tourner vers nous et nous appeler; il tient déjà une carpe sur une canne de bordure ! C'est parti ! Avec épuisette et tapis de réception, nous nous dirigeons vers lui; même les gosses sont là pour voir la vedette du jour ! La belle donne ce qu'elle peut dans une eau encore froide. Le combat se fait en bordure; ce qui n'est pas plus mal surtout quand les poissons, déjà bien éprouvés pas cet hiver qui n'en fini pas, sortent de leur léthargie.
Une fois en surface, nous apercevons une belle commune aux écailles larges et au ventre bien rond; Tof filme toute la scène et la sèance-photos en compagnie des gosses (fiers d'être devant la cam). Avant de la relâcher, Jean-Claudelui passe un petit coup de médicament en bordure de bouche pour favoriser la cicatrisation.
Voilà le 1er poisson de la journée pour Jean-Claude; cool ! Tof et moi retournons sur notre poste quand je reçois un sms de Max, le jeune carpiste de l'année dernière ("salut, alors combien de carpe"); Tof me dit qu'il doit être dans le coin, et nous pensons aux 2 jeunes carpistes qui sont de l'autres côté. Je lui confirme que notre collègue vient de faire une commune et, peu de temps après, Max arrive tout emmitouflé pour nous saluer. Pour lui : rien; comme nous : pas une touche ! Mais nous gardons espoir.
Jean-Claude nous rejoint une fois ses montages remis en place, et nous parlons de pêche. Nous ne sommes pas au bout de nos surprise quand il nous refait le coup de la première fois, mais avec étonnement car cette seconde prise est un Amour blanc; 1ère fois pour Jean-Claude.
Tof et moi sommes surpris par la défense assez molle de ce poisson qui a pourtant l'habitude de démonter l'épuisette quand celui-ci la touche ! L'eau n'a pas encore atteint la bonne température pour "faire un carton" ! Jean-Claude décide de peser son 1er Amour blanc qui accuse un poids de 11 kg; petite séance-photos et remise à l'eau.
Le reste de la journée est calme de notre côté et celui de notre collègue de pêche. Et c'est toujours sous la pluie fine que nous plions-bagages, en espèrant que le beau temps s'installera bientôt sur notre pays pour enfin pourvoir assouvir notre passion dans de bonnes conditions !