blog de Maco Capa Philosophie Carpiste ^^
WILD DREAM LAKE La recherche de l'invisible ACTE 2
Comme je peux, je traverse la végétation Hygrophyle, les wadders ultra recomandées me permettent d'accèder à une zone relativement dégagée ( 1,50 mètres d'orties et autres plantes désagréables...). L'essentiel est là cependant : le brolly peut être déployé; Le ciel dégagé pour l'instant pourrait bien se charger rapidement de gros nuages orageux... L'eau est comme écrasée par la chaleur, mon ti-shirt colle à la peau et les moucherons bourdonnent sans cesse. La soirée est désirée plus que jamais, vivement la fraicheur et la rosée du matin! Tandis que le soleil s'éffondre par delas l'horizon je confectionne des sacs solubles. J'ai de bons appats, autant les utiliser au mieux. La surface du plan d'eau ayant été arrosée durant 2 semaines, il faut suposer que les carpes ont goûté et seront bien heureuses de trouver sur leur chemin le paquet de délice providentiel savament conçu que je leur propose... Curieusement et contrairement à ce que j'avais pu observer jusqu'à présent, les carpes ne sautent ni aux heures ni aux zones notées durant mes repérages. La tactique est de pêcher hors lieu d'activité habituelle, du coup ma stratégie se trouve elle moin pertinente ? Si je touche au dessus d'une moyenne de 6kg la réponse sera oui. << Un montage restera suspendu quelques centimètres au dessus d'un petit tas de pellets et morceaux de billes... En arrière plan, les plantes inféodées aux berges ensoleillées des étangs uniquement entretenus en fauche tardive...
Minuit, alors que je remet en question mes raisonements un montage prends fuite, au contact c'est un beau poisson qui pousse sur ses nageoires. La tresse fine siffle dans les anneaux de la canne pliée en deux, j'aime cette sensation qui me fait perdre la raison... Je rentre dans l'eau jusqu'au ventre pour aller la chercher, à plusieurs mètres de la berge le sentiement de solitude est extraordinaire... Dans cette étendue sombre aux reflets d'argent le murmure du frein trouve en réponse l'eclat de la masse d'eau qu'une caudale frappe sans mesure. (clikez pour agrandir les photos!) Mon impatience trouve donc un echos, un beau poisson comparé à ceux qui ont aspirés mes esches jusqu'a présent sur Wild Dream Lake. Replacer le montage sera difficile, 70 mètres sépare le buzz bar du spot gagnant, après un crapahutage amphibie en délicatesse pour pertuber le moin possible le milieu : le stand-by. Le positionement des montages a été réfléchi durant plusieurs jours. Gonflé par l'arrivé d'un ru, cet étang est chargé de sédiments, une couche de vase recouvre la moindre parcelle plate du fond. Deux des spots pour lesquels j'ai opté sont situés en limite de tombant de berge, un pêche une île, l'autre ma berge. Ces deux montages d'hameçons sont équilibrés en bonhomme de neige. Pleine eau, dans une zone que je présume être l'ancien lit du ru un montage flottant assure la qualité de présentation. Les appats au caractère olfactif puissant jouent un rôle important dans mon approche. La présentation irréprochable offre une certitude : pas de départs signifie soit pas de carpes, soit appat non accepté. L'ALT est de ce fait un allié fondamental dans la compréhension des mécanismes du plan d'eau ou de son peuplement. Le deuxième départ survient une heure plus tard mais rien lors du contact. Ce spot éloigné sur ma berge est laborieux d'approche. Distant comme toujours de mon buzz bar, il est mal aisé de replacer correctement de nuit la ligne... Avec autant d'application que possible je shoot tout de même un fil soluble à une soixantaine de mètres au ras des branches... Un "toc" net dans le blank confirme la nature du fond, je suis bien dans de la roche (Synonyme d'écrevisse et larves diverses?)... back-lead et re-stand-by. Les heures se succèdent et l'aurore est proche, les insectes me rappelent que l'homme est une créature vulnérable... Hurlement! Ca débobine sévère en pleine eau, contact. Petite commune mise en sac, le soleil ne tardera pas à déverser sa lumière.. Retour sous le brolly pour repos et sous mes paupières nagent des carpes énormes.
Je ressents la brume et tandis que la passé du matin baigne de chants Wild Dream Lake, un bip me fait sursauter. Les vieilles écailles se montrent enfin,cette carpe est la plus belle capturée jusqu'à maintenant.... Loin des records fantasmagoriques, elle est un record allégorique... La métaphore en dit plus qu'une frigide vision d'aiguille de peson... La dernière touche donnera une petite mirroir, c'est la première que je capture ici.. Ou sont ses parents? Je pense que c'est un sujet qui mérite d'être traité comme il se doit. Pourquoi Wild Dream Lake n'hébergerait il pas un vieux mamouth méfiant!? Pour tout dire, la partie du Lake qui pousse au Dream est tellement Wild qu'il faudra une énorme dose de motivation pour l'assumer.
Maco Capa |