A mon arrivé, je m'installe au Alauzés, il y a une aire de pique-nique avec 3 tables et bancs, ainsi que l'eau courante, ma femme était ravie. Biwy installé, je pars déposer mes montages en bateau, je vois quelqu'un discuter avec ma femme et à mon retour il me dis que demain il fait l'ouverture du carnassier sur ce poste avec une vingtaine d'autres pêcheurs, car il y a une mise à l'eau et que si mes lignes le gênait, il coupe le fil ! Je viens juste d'arriver et quelqu'un me menace, je n'ai pas supporté et lui ai répliqué que si quelqu'un coupe mon fil, je lui coupe la tête, serpe à la main. Juste à côté, un carpiste lyonnais vient me voir, et parvient à me calmer avec mon épouse. Présent depuis une semaine, il en a fait 6 et en reprend 2 de 10 et 15 kg sous mes yeux, toutes prise à la graine et me montre ses 25 kg de billes qu'il n'a pas servit. Il pêche une crique situé en face à 350 m, je n'ai pas assez de fil pour l'atteindre et je suis venu pour passer un bon moment, je décide de changer de coin pour éviter la guerre avec les pêcheurs de carnassier, je veux bien respecter les autres, mais il aurait pu s'exprimer d'une façon mois menaçante. Direction le barrage vers les 20 h, les carpes sautaient de partout, j'ai jamais vu autant de sauts de ma vie, mais aucun départ. J'ai pu voir les fameux bois flottants, certains sont énormes : Difficile de retirer une ligne sans se crocher, les fonds sont aussi très encombrés.J'en ai retiré le plus possible, mais le niveau d'eau a monté certains sont repartis et j'ai retiré les autres plus haut. Deux nuits et aucun départ, je décide de me déplacer et m'installe au bord d'une petite crique vers Mandailles : Je dépose ma première ligne, le montage touche le fond, je referme l'anse de panier et un peu de fil se déroule, pensant m'être accroché je le remonte avec un brochet de 50 cm pris sous le bec, quelle surprise ! On part pour Pareloup histoire de voir et passer une nuit au camping pour prendre une bonne douche et recharger le téléphone. On choisit une place au bord du lac pour que je tende mes lignes. C'est vraiment immense, comment prendre une carpe, sans rester au moins une semaine pour les attirer ? Finalement on retourne à Cabanac et décide d'exploiter la crique pêché par le lyonnais depuis l'autre côté : Deux nuits, quelques sauts, mais pas de départs. ça aura été une belle aventure, dommage que les carpes n'étaient pas au rendez-vous.
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