Le secteur de nuit en Saône à Saint Romain des Iles (71) est sympa.
Il faut prévoir un bateau, pour ramener les prises des herbiers, et faire avec les silures : les Allemands avant moi ont sorti un bébé de 1,70 m.
Mais le coup de gueule, c'est contre ce gros connard en ski nautique.
Toute la journée à passer et re-passer au large, c'est sympa, mais, d'un coup, ce Fini-à-la-pisse passe dans mes lignes à moins de 30 mètres.
Le pire, c'est son rictus : il me regarde en ricanant.
Il accroche un des fils et voilà le moulinet qui déroule. On fait quoi , dans ces cas là ?
La panique, j'enlève la canne du rod pod, trop tard pour prendre un couteau et couper le fil.
Et là, coup de chance ? L'hélice du Fils-de-putasse coupe mon fil, j'ai perdu 100 mètres.
Mes voisins de pêche sont fous furieux eux aussi, le coup est foutu pour un bon moment. Si il y avait des poissons, ils sont au large, maintenant.
C'est franchement UNE DECLARATION DE GUERRE.
Et c'est faire peu de respect pour le zozo au bout du câble derrière lui ! Si mon fil se prend dans le ski, je ne voudrais pas être à sa place quand mon VMC lui rentre dans la viande !
Je refait le bas de ligne, sans hameçon, sans bouillette, juste un trilobe 200 grammes.
Putain, le salopard ne repointe pas son nez à portée.
Dommage pour sa coque de noix. Ou sa gueule : je débute en pêche depuis cette année, mes lancers sont hésitants. En visant la ligne de flottaison, je pourrais bien lui attraper son oeil gauche.
Qu'on ne me dise pas que ce Trou-à-bouse fait moins de mal avec son bateau sur 50 kilomètres carrés que nous sur 100 mètres carrés, avec des hameçons sans ardillon et en relâchant le poisson.
Certains d'entre vous font aussi du ski nautique et ne sont pas concernés par mon coup de gueule.
Avouez que c'est toujours rageant de se faire agresser à distance sans raison par le rebut d'une catégorie, un Résidu-de-fosse-septique.
La violence ne résous rien, mais il sera facile à retrouver ce Morpionibus, il risque de ne pas pouvoir repartir cause 6 pneus à plats.