A l'orée de cette deuxième journée, la principale préoccupation est le manque flagrant d'activité des blancs et cela quels qu'ils soient. Je décide de changer mes appâts et opte pour des appâts carnés. Des moule/écrevisse seront eschées et la pêche au spot prendra place. Les carpes ne sont pas en action de se nourrir et il va falloir leur proposer de petites bouchées appétissantes et non des amorçages bourratifs. Après récolte de quelques infos, le peu de carpes sorties cette nuit se sont faîtes prendre dans le courant ou dans le lit du fleuve. J'équipe mes moulinets avec des bobines de nylon de 31/100 et essaye autant se faire se peu d'atteindre la pleine eau. Les grosses chaleurs présentent n'inspire pas confiance et même le vent réputé dans la région n'est pas de la partie. Il paraît qu'il serait parti à Rome avec les cloches de Pâques d'après certaines personnes du Sun Carpe, info ou intox !!! On a des conditions de juillet et l'attente commence toujours dans la bonne humeur. Les prises de la journée se compte sur les doigts d'une main et il va falloir maintenant relancer les cannes pour la nuit. Très peu d'options de pêche, donc je remets le même couvert que durant cette journée. Lors de la relève des lignes, deux de mes cannes ne pêchent plus car des lambeaux de sacs plastique se sont amoncelés sur mes hameçons. La difficulté augmente encore. Durant cette nuit je vais tenter de pêcher à la bouillette flottante sur une des cannes du lit. Peut-être qu'un poisson de passage se laissera séduire ? Les deux autres cannes seront eschées avec toujours les moule/écrevisse. Une vingtaine de bouillettes par canne peaufinera le piège nocturne. Notre nuit est bercé par de doux bips engendrés par les quelques péniches de passage, mais toujours pas de carpes pour nous extirper de nos bed-chairs. Encore une nuit très calme et seulement trois postes se détachent car les poissons se font prendre maintenant assez régulièrement. Notre secteur se relève être le plus difficile car les carpes ne sont pas encore rentrées sur les plateaux, à cause de l'absence des herbiers et de la nourriture naturelle qui en découlent. Allez encore 24 heures et rien n'est joué jusqu'au coup de sifflet final, surtout pour les places intermédiaires. Nos voisins de droite on fait un poisson cette nuit et cela remet un peu de baume au cœur. Elles ne sont pas si loin mais vont-elles faire le court déplacement ? |