Revenons sur ce qui s'est passé durant ce week-end de Pâques. Tout commencera par un bouchon gargantuesque sur Lyon (environ 1h30 pour traverser), heureusement que je suis parti plus tôt du travail !!! Ensuite je m'aperçois que j'ai oublié les croquettes du chien, je n'ai pas le temps de faire demi-tour. Elle aura droit à un régime Frolic pendant 4 jours, tant pis les carpes en auront moins !!! Je repense ensuite au saucisson et aux fromages que j'avais mis au frais dans le frigo du garage, ils y resteront jusqu'à lundi !!! Mais où ai-je la tête en ce moment, j'ai ma petite idée, n'est ce pas Béa. Enfin me voilà sur les berges du Rhône, je peux enfin attaquer par cette charmante « soirée du jeudi soir » pour sceller une amitié devant un bon repas concocté par notre ami Fernand. J'en profite pour prendre des nouvelles du fleuve et de ses carpes. Elles ont l'air actives car de belles pêches y ont déjà été effectué. En réalité l'hiver (si on peut appeler çà un hiver) a été propice à la pêche dans la région. Courte et dure nuit mais en méga-forme avant le tirage au sort. La malchance m'aura peut-être lâché. On a droit à être tiré en milieu de liste, sur 25 équipes c'est raisonnable. On a le choix entre le poste 14 (long plateau sur environ 250 mètres face à nous et une digue à droite), pas beaucoup de choix de pêche. Et le poste 20 (plateau jusqu'à 80 mètres face à nous et ensuite cassure pour trouver le lit à plus de 120 m) pas facile sans le bateau. On optera finalement pour le deuxième car je l'ai déjà pratiqué la saison dernière avec tout de même 2 poissons pendant une période assez dure dû aux grosses chaleurs. 10h30, début de la compétition et comme je le savais déjà, le plateau que je redécouvre à la canne marqueur s'étale devant nous. Les herbiers commencent déjà à pulluler et aucune variation de fonds véritablement exploitable. Fabien s'occupera de pêcher le plateau et je m'occuperais de la pleine eau, de sa cassure et ensuite du lit du fleuve. Un peu loin à mon goût et il me faudra opter pour un corps de ligne en 31/100 pour l'atteindre péniblement. On amorcera très peu le premier jour car notre voisin de gauche à lui assaisonner, seulement quelques bouillettes épicées pour préparer la nuit. Il se pourrait que le chahut face descendre les poissons vers un coin plus tranquille, le notre par exemple. Je commencerais à pêcher aux pellets de 25 mm avec relance aussi souvent qu'il le faudra suivant leur dissolution. Je pêcherais avec une canne au maïs doux sur la bordure pour voir si les carpeaux sont présents. Malheureusement jusqu'en soirée, aucun poisson ne verra la douceur de notre tapis de réception. Même le maïs doux ne trouvera pas preneur malgré les qualités qu'on lui connaît. Je décide de changer de tactique et monte sur les cannes du lit des bouillettes Spicy qui ont déjà œuvré avec succès cette saison. Une à fond et l'autre équilibrée grâce à un montage bonhomme de neige. Je placerais ma dernière avec une Nuts sur le coup de la journée. Peut-être qu'une carpe passera aspirer le restant d'amorce et le tapis de pellets que je leur ai concocté. Les premières 24h00 ne nous auront rapportés que deux brèmes dans la nuit, prises par Fabien sur deux bouillettes de 20 mm. Elles sont voraces mais ne sont pas très actives tout de même. Elles semblent déjà tracassées par la frai car elles en ont déjà les marques distinctives. La pêche ne va pas être facile car aucune activité de carpes sur le coup n'est à signalé, de plus le chaleur est pesante. Il va falloir faire preuve d'ingéniosité et de patience pour tenter d'inciter une carpe à venir se nourrir de nos appâts. |