Voici les 2 mois les plus durs pour les carpistes. La chaleur omniprésente, les plans d'eaux pris d'assaut par les baigneurs et autres individus peu fréquentables et des carpes moins enclinent à se nourrir. C'est à ce moment là de la saison que je me tourne vers la rivière qu'est la Saône. Les carpes de courant ont tendance à s'alimenter plus souvent car elles ont besoin de compenser leurs pertes d'énergie. Il va falloir les déloger de la nourriture naturelle et les inciter à prendre nos appâts. C'est là qu'intervient l'amorçage d'accoutumance. La bouillette sera pour moi l'esche principale. Lundi, dernier repérage des postes censés abriter des carpes à ce moment de l'année. Mardi, premier amorçage composé de bouillettes et de quelques noix tigrées. Difficile de se passer des graines en rivière. Les poissons peuvent ne mordre que sur ce type d'appât. Mercredi même chose. Amorçage à 6h00 et à 13h00 pour que les carpes trouvent pitance toutes les fois qu'elles passent. Vous obtiendrez des départs plus réguliers sur la journée. Jeudi, je continue la même approche. Les quantités ne seront adaptées qu'après les premières pêches. Pour l'instant je m'appuie sur mes acquis. Vendredi, repos du poste. Je ne pêcherais qu'à partir du samedi matin et je n'amorcerais que légèrement. Les carpes tomberont plus facilement sur mes esches piègées. 2 cannes à la bouillette et 2 canne à la tiger pour varier et à des distances diffèrentes pour trouver le bon passage des carpes. Si le premier week-end je ne touche pas de poissons, je ne m'affole pas pour autant, je continue d'amorcer la semaine suivante. C'est souvent sur la durée que les carpes de rivière viennent nous rendre visite. La suite de l'aventure pour la semaine prochaine. |