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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 5

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Vacance sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 4 Juillet 2011 à 15:52 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 23 mai 2011.

Après quelques mois de travail intensif, je dispose enfin de quinze jours de congés bien mérités.

Pour se vider la tête et reprendre ses esprits, rien de telle qu’une session de pêche en symbiose avec la nature.

Je décide d’affronter le Rhône au nord de Valence, sur l’un de mes postes fétiches.

Je vais débuter la partie de pêche en solitaire, puis Hugues, un collègue débutant dans le domaine de la carpe, me rejoindra dans la semaine.

Nous sommes lundi, le Kangoo est chargé et la glacière bien garnie, pour attaquer l’aventure du bon pied.

 

 

 

 

Biwi

J’arrive sur place vers 15h30, le soleil brille de tous ses éclats, soufflé par un vent du nord rafraichissant l’air étouffant.

Je monte mon matériel petit à petit, en commençant par décharger la barque et en finissant par déployer le biwi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec plusieurs heures à mon actif sur ce poste, je connais parfaitement la pêche à réaliser.

Pour commencer, je dépose un repère dans les herbiers sur ma bordure de gauche. Ce spot sera arrosé de pellets en 15 et 25mm, avec deux cannes eschées aux pellets de la marque SaoneCarp en 25mm.

Par la suite, je m’occupe de ma ligne de droite.

Je gonfle et installe ma fameuse bouée tyrolienne sur la digue immergée, qui se présente à 70m devant moi. Je dépose ma ligne eschée de deux bouillettes carnées une dizaine de mètres derrière la bouée, le long de l’enrochement, puis j’emprisonne le fil dans le mousqueton avant de tendre la ligne sur le rod-pod. Tout est en action, la bannière survole le Rhône jusqu’à la bouée. Pour ma dernière canne, je vais tenter de poser le montage contre la digue de mon côté. D’habitude, il est impossible de la pêcher, car le courant ne le permet pas. Avec les conditions caniculaires des derniers mois, le fleuve à un débit de 350m3/s. C’est très faible par rapport à la moyenne annuelle de 700m3/s.

Je prépare la ligne avec deux bouillettes carnées et lance le montage contre la digue. Le plomb se cale sans difficulté.

 

 

 

 

PostePoste

 

 

 

A 17h30, me voilà avec les quatre lignes opérationnelles.

Je profite pleinement de la fin de journée en contemplant la surface du Rhône, tout en me tenant à l’abri des rayons du soleil.

Vers 21h, je relance mes trois lignes de gauche avant la tombée de la nuit.

Je dévore un bon repas, en finissant par une belle salade de fraises.

Je m’allonge et bascule au pays des merveilles, vers 23h.

Le premier départ ne se fait pas attendre. Ma deuxième canne de gauche déroule à toute vitesse. Je saisie la canne et stoppe le TGV infernal.

Je saute dans ma barque pour affronter la bête. Le combat est de toute beauté dans le courant.

Je parviens à hisser le poisson au fond du filet de mon épuisette. Je pèse ma première carpe commune à 12.6kg. Voilà une bonne chose de faite !

 

 

 

 

12kg12kg

 

 

Je replace le montage et regagne mon duvet.

Quelques heures plus tard, c’est au tour de ma canne de gauche de faire des siennes. Je sors en trombe de mon biwi, pour prendre la canne. Par inadvertance, mon pied glisse et heurte une roche coupante. Rien de grave, mais il y a une petite entaille saignante sur la malléole. Enfin, je ne vais pas en faire tout un patas-caisse !

Comme précédemment, je saute dans la barque pour sortir ce poisson. Je pèse une deuxième commune à 10.3kg.

Je fais encore deux carpes en fin de nuit avec des poids à 8.6kg et 10.6kg.

 

 

EpuisetageCombat

 

 

En milieu de matinée, je replace toutes mes lignes.

Vers 12h, j’enregistre un nouveau départ sur ma canne de gauche, juste après l’avoir relancée. Mais lors du combat en barque, le poisson se décroche dans les herbiers. Cela n’est pas très grave, c’était une petite commune.

Quelques minutes plus tard, je reçois la visite d’Irwin me permettant de papoter un peu.

La journée est caniculaire, je me tiens à l’ombre de quelques arbres pas très épais.

Pour une fois, je suis content d’avoir un peu de vent du nord pour atténuer la température de l’air.

Je replace mes lignes régulièrement toute l’après-midi jusqu’à la nuit, mais sans succès.

La nuit tombe peu à peu pendant mon souper.

Toujours pas de touche, alors j’en profite pour appeler ma chérie.

J’ai à peine le temps de dire « coucou … » que ma petite étoile m’envoie une carpe sur ma ligne de gauche. Je lâche le téléphone et cours vers mon rod-pod pour mettre fin au sifflement de mon détecteur. Je saute dans mon embarcation et démarre le combat. Le poisson tricote entre mes lignes et se faufile dans les herbiers. Je suis obligé de tirer sur le brin d’arracher en nylon pour sectionner les herbiers, mais je sens un violant coup de tête qui casse le bas de ligne, tant pis !

C’est le jeu ma pauvre Lucette !

Je reviens sur la terre ferme pour remonter ma ligne et amorcer le spot. Le vent du nord ne me facilite pas la tâche, il a doublé d’intensité depuis le coucher du soleil.

Je ferme les yeux vers 23H.

Au milieu de la nuit, je sors une petite commune de 7.5kg. Le jour se lève doucement laissant apparaître monsieur soleil.

Vers 9h, la ligne de gauche se détend et je ramène un petit silure de 80cm.

Vers 11h, c’est la deuxième ligne de gauche qui démarre à toute vitesse. Je prends la canne et la barque en direction du poisson.

Encore une fois, le nylon est entouré à plusieurs reprises dans les herbiers. Je parviens à m’en défaire, mais pas sans dommage. La carpe se dépique pendant le combat au milieu du courant, zut !

Pour le moment, je ne touche aucun poisson sur mes lignes à la bouillette près de la digue. J’ai souvent fait de beaux poissons donc je continue à persévérer.

En montant au-dessus de mon poste de pêche, j’aperçois un troupeau de carpes en train de manger dans les herbiers. Je décide de faire un test avec une ligne entre le bord et les herbiers.

Après une nouvelle visite d’Irwin, j’ai un départ vers 14h. Une touche retour violente, le poisson a traversé un gros herbier. J’enregistre une nouvelle perte avec une casse. Je remonte la ligne avec un brin d’arracher en tresse pour faciliter la coupe des herbiers lors des départs.

Vers 16h, un barbeau vient se piquer à l’hameçon.

Le reste de la journée est très calme, sous un soleil de plomb.

Hugues arrive vers 20h. Il s’installe en dessous de moi, sur un poste que j’ai taillé pour pouvoir pêcher convenablement.

Il sue à grosses gouttes pour monter son matériel.

 

Biwi HuguesPoste

 

Nous montons une stratégie de pêche pour stopper le poisson navigant dans le périmètre.

Nous passons une agréable soirée autour d’un verre et un barbecue.

J’enregistre une touche avant la nuit, une petite commune de quelques kilos s’est piquée à l’hameçon.

Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, mis à part quelques brèmes, aucunes carpes viennent nous perturber pendant notre sommeil.

Le soleil refait surface avec autant de violence que la veille.

J’ai aperçu plusieurs carpes en train de manger dans très peu de fond au-dessus de mon poste. Nous décidons d’aller les traquer avec une ligne chacun.

Les carpes sont toujours là, à troubler l’eau avec la queue en l’air et les babines sur le fond.

 

 

Rodée

Observation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je place une ligne à la bouillette fluo-pop et Hugues en positionne une au carnée.

Les poissons effleurent nos appâts sans y porter attention.

L’heure du repas approche, nous regagnons nos postes de pêche.

Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre.

Nous retournons à notre pêche à la rodée en début d’après-midi.

Cette fois, j’ai opté pour du pellet en 15mm bien booster.

Je replace ma ligne au même endroit que ce matin.

Je vois trois carpes s’approcher de mon montage, l’adrénaline monte fortement.

Je suis comme un dingue à attendre la ligne se tendre.

 

Soudain, le fil bouge violemment et se détend aussitôt. Les carpes font un gros nuage de boue en fuyant le spot. Je pensais avoir eu une touche, mais cela devait être une carpe qui avait touché mon fil.

Un orage commence à grogner derrière nous, en s’approchant dangereusement.

Nous décidons de rentrer au bercail.

A ma grande surprise, au moment de relever la ligne, un poisson est bien pendu à l’hameçon.

Le combat s’engage avec vivacité dans les quelques centimètres d’eau. Je sors une petite commune de 2kg. Trop bien !

Elle devait être piquée depuis un moment, sans bouger dans les herbiers.

 

Rodée2kg

Relâche

Une fois sur nos postes de pêche, nous relançons nos lignes pour la soirée. La pluie tombe sans trop nous déranger. J’espère même que cela va favoriser les touches pendant la nuit.

Le poisson est actif, nous observons plusieurs sauts dans notre sillage, sur le Rhône.

Lors de l’arrivée de l’obscurité, nous enregistrons des touches de blanc, brème, barbeau, carassin …, puis les carpes arrivent enfin. Mon sommeil est interrompu à quatre reprises par des départs de carpes. Je sors des poissons de tailles moyens, mais avec des combats assez intéressants.

 

12kg12kg

 

Peu de temps après le lever du jour, pour la première fois, une de mes lignes à la bouillette intercepte un poisson. Le départ est puissant, même après le ferrage la carpe continue à prendre du fil. Je me jette dans la barque afin de mettre tous les atouts de mon côté.

Le spécimen tient les profondeurs en sondant le Rhône sur plusieurs mètres.

Au bout d’un quart d’heure, le poisson monte peu à peu à la surface. Je suis à quelques doigts de l’épuisette, lorsque le montage se décroche de la gueule du poisson.

Je suis dégoûté !

J’ai certainement manqué une très belle carpe.

 

De son côté, Hugues a fait également deux carpes et quelques blancs.

 

6kg5kg

Le temps orageux a bien joué son rôle d’impulsion sur la frénésie des poissons.

Cette journée de vendredi est spectaculairement marquée par le changement de température par rapport au début de semaine. Nous venons de passer à ~15°C au lieu de ~30°C, heureusement que nous avions prévu les doudounes.

Déjeuner

Vers 11h, je décide d’aller rapidement à la  pharmacie du coin pour trouver des pastilles et un spray pour la gorge. Je ne peux plus tenir avec une grosse douleur à la trachée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis de retour un petit quart d’heure plus tard. Sur le long du chemin, j’aperçois Hugues sur mon poste en train de faire des grands gestes. Je comprends très vite qu’il est certainement sur mes cannes avec un poisson.

J’active le pas pour le rejoindre. En arrivant sur place, il dépose une petite commune sur mon tapis de réception. Mais cela n’est pas fini, car Hugues m’explique qu’un deuxième départ c’est produit pendant son combat. Malheureusement, le deuxième poisson n’est plus à l’hameçon.

Hugues est dans tous ses états,  c’est dur de gérer deux départs en même temps quand on n’en a pas l’habitude.

 

DoubléDoublé

Décroche

 

Avec ce froid de canard, le reste de la journée est calme.

Nous espérons faire encore quelques poissons pour cette dernière nuit au bord de l’eau.

Une nouvelle fois, le soleil bascule peu à peu derrière les collines ardéchoises pour laisser place à l’obscurité de la nuit.

Dès les premières heures, je suis dérangé par des touches de blancs.

Cela devient insupportable, j’enchaîne nuisible sur nuisible, 3 brèmes, 2 barbeaux, 1 chevesne et 2 carassins.

Le jour se lève, sans même avoir réalisé la prise d’une carpe.

 

Relâche

Hugues fait mieux que moi, avec tout de même une carpe et une décroche pendant la nuit.

 

   

Dès le petit matin, le vent souffle avec violence.

Nous ne traînons pas à plier bagage pour clôturer cette session de pêche.

 

Je suis satisfait de cette session de pêche avec Hugues. Nous avons passé un très bon moment ensemble avec la visite de plusieurs carpes. Hugues est ravi d’avoir fait ses premiers poissons sur le plein Rhône.

 

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Pêche miraculeuse

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Article de TomSuncarpe26 publié le 16 Février 2011 à 17:38 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 11 février 2011.

Je m’apprête à effectuer ma première pêche avec les membres de mon club « Suncarpe26 ».

A cette époque de l’année, le vieux Rhône s’écoulant sur la commune de Cornas est en règle générale productif, cela sera notre coin de prédilection.

J’ai moi-même réalisé une petite session pêche le weekend dernier, sur l’un des postes de ce parcours. J’ai réussi à obtenir trois touches en moins de 24h. Malheureusement, le bon saint Maritain n’était pas avec moi, j’ai manqué les trois poissons dans les roches et une souche.

Cela prouve la bonne activité des carpes sur cette portion du Rhône.

 

 

 

Posteposte

 

 

 

Nous sommes vendredi soir vers 17h, je décolle de mon boulot avec ma remorque chargée de la barque attelée au Kangoo.

Je suis sur place un quart d’heure plus tard. Je trouve les lieux déserts, je dois être le premier.

Je commence à décharger mon matériel quand j’aperçois Xavier à ma droite, sur son bateau. Je n’avais pas vu que des équipes étaient installées plus loin dans les arbres, je ne suis donc pas seul.

Je connais le poste par-cœur, je m’installe à grande vitesse avant la nuit. Pour ne pas changer mes bonnes habitudes, je tends mes quatre lignes sur la berge d’en face, avec trois esches aux pellets de 25mm et un à la bouillette carnée. Je garnis tous mes montages avec une chaussette soluble de pellets en 7 et 15mm.

Je fais quatre va et vient en barque pour poser les lignes sur les roches de la rive d’en face. Le matériel est opérationnel aux alentours de 18h30, en finissant de monter le biwy dans le noir.

 

 

 

Posteposte

 

 

 

Je rejoins mes camarades de jeu sur le bas du secteur, pour discuter autour d’un verre et d’un petit casse croûte.

Nous sommes six pêcheurs le premier soir.

Comme d’habitude, la soirée est très agréable et festive. Nous ne comptons plus le nombre de fou-rire.

 

Je regagne mon poste de pêche vers minuit, pour allumer le chauffage avant de trouver le sommeil. La fraîcheur est bien présente, le thermomètre frôle certainement le zéro.

 

J’enregistre quelques bips dans la nuit, mais rien d’alarmant. Le niveau du Rhône fluctue sans arrêt dû à l’écluse située non-loin d’ici.

 

 

 

 5kg

    

Au petit matin, c’est avec déception que je me retrouve sans une touche. Je sors du duvet vers 8h30. J’aperçois mon tapis de réception d’une couleur étincelante, la température est bien descendue en dessous de zéro degré.

Ni une, ni deux, ma ligne de droite démarre !

 

 

Je me jette sur la canne pour prendre contact avec le poisson. Je commence à ramener le spécimen et saute dans la barque pour ne pas prendre de risque sur la bordure encombrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

5kg

 

 

Le combat n’est pas violent, presque nul !

Le poisson se promène sans résister pour finir dans

l’épuisette.

 

 

 

C’est une petite commune d’environ 5kg, la première carpe de l’année.

 

 

 

 

 

 

J’en profite pour retendre toutes mes lignes de la même manière que la veille.

 

Je pars rejoindre mes collègues pour savoir s’ils ont fait mieux que moi.

J’apprends que je suis le seul à avoir sorti un poisson, bizarre !

 

Quelques heures plus tard, Denis, installé sur le bas du secteur, sort une commune de 8kg.

 

Vers midi, nous retournons sur le poste de Guillaume et Xavier pour l’apéro et le repas.

Avec ce magnifique soleil, nous en profitons pour déguster un gros barbecue garni de viande.

Encore un grand merci à « Nouveau » pour cet approvisionnement en nourriture.

 

barbecueRepas

 

 

 

L’après-midi est calme pour tout le monde.

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

Grâce au club, nous avons l’avantage de réaliser des commandes groupées en magasin, pour des appâts ou autre matériel. Aujourd’hui, c’est la distribution de bouillette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dépose

 

 

 

 

Dans la journée, Dorian s’installe sur ma gauche, à côté de moi.

Je l’aide à tendre les lignes avec mon embarcation.

Il est déjà 16h30, je repose mes lignes dans la foulée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ChaussetteCannes

 

 

Nous passons une nouvelle soirée autour d’un Kébab, à raconter un tas d’histoires.

Denis sort un nouveau poisson sur sa ligne de droite. Encore une petite commune.

 

Dorian et moi allons nous coucher vers 23h. Le chauffage est le bienvenu, il fait très froid.

 

Dans le milieu de la nuit, mon détecteur de droite sonne par alternance. L’écureuil monte et descend sans arrêt. Je dois avoir une brème pendu au bout de la ligne. Je prends mon courage à deux mains pour me sortir du duvet.

Je saisis la canne pour ramener ce nuisible qui dérange mon sommeil depuis quelques minutes.

Avec une petite motivation, je repars poser ma ligne sur la berge d’en face.

 

Lever du jour

 

Au lever du jour, mon deuxième détecteur de droite me fait la même chose que cette nuit.

Saleté de brème !!

 

Je m’habille chaudement et sors affronter le froid. Les cannes sont givrées, j’en ai déjà froid aux doigts, juste en les regardant.

J’attrape la canne pour libérer cette brème, la pauvre quand même !

 

Mais à ma grande surprise, je sens une masse lourde au bout de la ligne. Cela n’est pas une brème. Je crie à Dorian : « c’est une carpe ! »

Il me rejoint pour m’assister à l’épuisetage.

Le poisson ne se laisse pas faire, je ressens beaucoup de coups de tête. A plusieurs reprises, mon frein laisse libre champs au rush de ce poisson.

Peu à peu le spécimen s’approche du bord.

Dans l’eau claire de la bordure j’aperçois quelque chose de troublant. Lors d’un demi-tour, j’ai vu une queue très bizarre. Je me pose beaucoup de questions : « est-ce un chevesne ? non pas possible qu’il puisse me reprendre du fil, mais qu’est-ce que c’est ??? »

 

Je donne encore quelques tours de manivelle, et là ! c’est incroyable !

Je vois avec stupeur qu’il s’agit d’un brochet, plus de doute en voyant son long bec dentelé.

Dorian le met aussitôt à l’épuisette, il est subjugué par le poids et la taille de la bête. Il a vraiment du mal à soulever les filets.

Au moment où il sort l’épuisette de l’eau, je suis bouche bée devant la bestiole.

C’est un monstre, je n’avais jamais vu ça !

 

Nous le posons avec délicatesse sur le tapis de réception. Malgré la bonne taille de mon tapis, la queue en dépasse.

Sans chercher à comprendre, je coupe mon bas de ligne le plus près possible de sa gueule pour ne pas l’abîmer.

Je sors le mètre et le peson pour établir ses mensurations.

Le monstre fait 1.23m pour 15.2kg !

Certainement un beau record pour un brochet.

Cela n’est pas une carpe, mais mon sourire en dit long sur ma performance, je suis encore extasié devant cette prise miraculeuse.

Mes potes sont aussi stupéfaits que moi de voir une telle chose naviguant dans le Rhône.

 

Après une multitude de photographies en long et en large, je relâche ce beau « bec ».

 

Brochet 1.23mBrochet 1.23m

 BrochetBrochet

 

 

Au cours de la nuit, seul Denis a repris du poisson. Il monte son cheptel à 5 carpes avec la plus grosse à 9kg. Je le félicite, c’est une belle pêche.

 

Nous plions bagage doucement dans la matinée.

Je regagne mon domicile vers 13h.

 

Nous avons passé une très belle session de pêche tous ensemble. Le poisson n’était pas au rendez-vous pour tout le monde, mais le soleil généreux nous a gâté tout au long de ce weekend.

Pour ma pars, je suis seulement déçu de ne pas avoir fait plus de touche que ça. D’habitude, je fais beaucoup mieux sur ce poste de pêche.

Enfin, je ne vais pas me plaindre, je pense que beaucoup de pêcheurs aimeraient avoir un brochet de 1.23m dans leurs histoires à raconter.

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Gravière en hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Janvier 2011 à 16:43 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2011

 

Nous sommes le 14 janvier 2011.

Je prépare ma première session de l’année. La météo annonce un très beau weekend, je compte bien en profiter.

Cela fait une semaine que les températures sont clémentes, 15°C la journée et plus de 5°C la nuit.

Ma destination principale était le Rhône, mais malheureusement les crues ressentes dans le nord ont fait grossir le fleuve. Le débit ne permet pas une pêche facile, voir même impossible.

Je choisis de me replier sur une gravière non loin de chez moi.

Cela ne va pas être une mince à faire pour sortir une carpe de ce plan d’eau. Il est déjà très compliqué en période estivale, alors l’hiver, bonjour les dégâts !

 

Nous sommes vendredi, je quitte mon boulot vers 17h.

J’arrive sur place une demi-heure plus tard pour commencer à m’installer sur le côté nord. C’est le bras qui emmagasine le plus d’ensoleillement et le moins venté par le froid glacial du nord.

Je dispose mes quatre piquets le long de la berge et remonte deux cannes avec des montages tous neufs.

 

piquetPiquet

 

La nuit gagne du terrain, je pars poser mes lignes en barque à la lueur de ma lampe frontale. J’esche mes quatre cheveux aux pellets de 25mm, muni d’une chaussette soluble garni de petits pellets.

 

Chaussette solublePellets

 

 

Je dépose deux lignes dans 1.5m d’eau et les deux autres dans 4.5 et 5m de fond. Je souhaite voir si le poisson reste dans les profondeurs ou s’il prospecte sur les bordures pour se nourrir.

Je finis par monter le biwy et m’installe pour manger un morceau.

Je suis fin prêt à passer la nuit.

 

Les secondes défilent, les minutes passent, les heures tournent et le petit train du sommeil m’emmène vers le paradis des rêves.

Les seuls bips de la nuit sont provoqués par la traversée des ragondins sur les lignes.

J’aperçois peu à peu le soleil qui montre le bout de son nez et toujours rien !

Vers 8h30, je reçois la visite de Guillaume qui a déjà plié bagage, venant du barrage de la Roche de Glun. Pour lui aussi, la nuit a été chaotique.

Dur, dur l’hiver !

 Repères

 

A partir de 9h, je décide de me lancer à la recherche de nouveaux spots de graviers dans les plus grands fonds. Je trouve deux tâches dans les pentes plongeantes vers les 6m. Avant de perdre toute marque, je jette les repères.

 

 

 

 

La journée est splendide, le soleil brille de tous ses rayons, faisant monter la température à plus de 18°C. Malgré cet ensoleillement, l’eau n’excède pas les 6°C.

Je comprends que nos amies les carpes restent avec le groin dans la vase.

Cette fois, je vais pouvoir poser mes lignes de jour. Je commence à préparer les amorçages et esches vers 16h, pour retendre les montages.

Je remplace deux lignes aux pellets, par des bouillettes carnées. A tout hasard, je laisse un montage dans 1.6m d’eau. Ce spot est très productif l’été, je reste curieux de sa rentabilité l’hiver, mais sans me faire trop d’illusions.

Les rayons du soleil s’estompent peu à peu pour laisser place à la lune.

Il est 20h, mise à part une légère activité de blanc, c’est le néant.

Quelques heures plus tard, je m’emmitoufle dans mon duvet pour rejoindre les bras de ma douce, la douce de mes rêves bien-sûr !

Au milieu de la nuit, je me réveille et sors la tête du sac de couchage. Je suis saisi par la fraîcheur stagnante dans le biwy. C’est en allant faire un besoin naturel que j’aperçois le givre sur le tapis de réception et les feuilles mortes. En effet, ça caille !

 

GivreGel

 

 

Par fainéantise, je retourne me coucher sans installer le chauffage.

 

Au lever du jour, les écureuils sont encore figés sur le positionnement de la veille. Je n’enregistre pas une seule touche de la nuit.

C’est vers 8h que j’attends le premier son de l’un de mes détecteurs de touche. Je fonce vers la canne, mais je comprends très vite de quelle prise il s’agit. Deux pêcheurs en float tube sont sur mes lignes, rien de grave, mais une belle touche.

 

Je plie bagage vers 10h, en laissant le beau soleil sécher mon matériel.

 

J’ai tout de même passé une belle première session 2011, en profitant de deux belles journées ensoleillées. Le poisson n’était pas au rendez-vous, je connaissais parfaitement la difficulté de cette pêche. C’est sur les échecs que l’on se perfectionne.

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Pêche aux gros

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Octobre 2010 à 15:28 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 20 septembre 2010.

Ma troisième et dernière partie de mes vacances va se dérouler sur un plan d’eau à quelques kilomètres de Lyon.

Il s’agit d’une base de loisir construite sur un ancien bras du Rhône. Cette étendue recèle plusieurs beaux spécimens en carpes miroirs et communes.

Avec les diverses fréquentations de ce plan d’eau, je n’y ai pas mis les pieds depuis cinq ans.

 

Samedi dernier, en revenant du lac de Pannecière, je m’y suis arrêté pour voir la disponibilité des postes de pêche. Le côté plage était déjà squatté par deux anglais, mais au sud le poste était libre.

 

J’arrive sur les lieux lundi matin vers 11h, j’espère trouver mon poste disponible.

Au premier coup d’œil je ne vois personne installé, mais en m’approchant du plan d’eau j’aperçois un biwy sur la digue.

Le poste de pêche est occupé, je prie le bon Dieu pour qu’il ne reste pas toute la semaine.

Je gare mon Kangoo où je souhaite m’installer, puis vais voir le carpiste. C’est un jeune super sympathique avec qui je discute un bon moment. Pour me donner le sourire, il m’annonce qu’il ne reste que jusqu’à demain.

Je regagne ma voiture pour sortir mon matériel et prendre place pour cette première nuit.

Je retourne voir mon voisin pour lui demander si je peux exploiter la digue immergée en face de moi. Avec son accord, je rédige mon plan de bataille.

 

Avant toute chose, je refais mes montages pour adapter ma stratégie pêche.

Le plan d’eau regorge de poissons-chats, j’opte pour des appâts à la graine.

 

J’esche le premier montage à la black-tiger. Je pars déposer la ligne sur la digue dans 3.5m de fond. La pose est très périlleuse, car la digue est constituée de blocs de roches laissant apparaître une multitude de failles. Il faut trouver une jolie roche plate et tendre la ligne avec minutie. L’erreur peut être fatale si le montage venait à tomber entre deux roches.

 

J’installe la canne sur le trépied et prépare la deuxième ligne avec un montage à la fève.

Je rame jusqu’en face pour déposer la ligne dans 9m d’eau, au pied de la digue.

 

Soudain, il me semble entendre l’un de mes détecteurs. Je tends l’oreille, plus rien !

Je continue la dépose de ma ligne puis entends de nouveau un son qui ne m’est pas inconnu. Cette fois pas de doute, c’est bien mon détecteur qui sonne. Je tourne la tête et aperçois un collègue au voisin en train de courir vers mes cannes.

Je lui donne mon accord pour ferrer le poisson.

Incroyable, cela fait seulement 10 minutes que la canne est en place.

Je prends la canne et pars à l’abordage pour combattre le monstre, enfin j’espère !

 

Le combat n’est pas violent, je ne pense pas sortir un gros spécimen aussi rapidement. Le poisson monte à la surface pour finir au fond du filet de mon épuisette.

La première carpe est une commune de 8kg. Le capot est sauvé en moins de 10 minutes de pêche, trop bien !

Je repose cette ligne dans la foulée.

 

Les deux dernières cannes sont positionnées à chaque extrémité pour exploiter la bordure derrière les herbiers.

 

Il est 16h, je suis paré aux départs.

 

Vers 19h, je me prépare un bon repas : pommes de terres sautées avec une côte de porc.

Une demi-heure plus tard, mon meilleur ami Sammy et sa femme Angélique me font le plaisir de venir pique niquer avec moi.

Pour pimenter cette soirée, j’enregistre de nouveau un départ sur la même canne pendant leurs présences.

Sammy monte dans la barque avec moi pour retrouver quelques sensations d’ancien carpiste.

Le poisson nous balade sur plusieurs mètres en prenant du fil. Ce combat est déjà bien supérieur au précédent. Je parviens à fatiguer la carpe et Sammy l’emprisonne avec l’épuisette.

C’est une jolie miroir de 13.5kg toute en longueur.

Nous procédons à la séance photo avant la nuit noire.

 

13.5kg13.5kg

 

Mes amis me quittent vers 22h pour regagner leur domicile.

 

C’est à 2h qu’une nouvelle fois la ligne démarre. Je saute dans la barque pour sortir une petite commune de 6kg.

Cela n’est pas fini sur cette canne, aux alentours de 5h, mon écureuil chute violemment.

Je saisis la canne, mais trop tard le poisson a sectionné la ligne sur la touche. Le fil devait passer entre deux roches.

 

Je me lève à 9h pour déjeuner sous un beau soleil.

 

Malgré les restrictions du poste pour cette nuit, je m’en sors plutôt pas mal. Quatre départs pour trois poissons, le résultat est plus que satisfaisant pour la première nuit.

Surtout que le jeune carpiste d’à côté est resté capot.

 

Le reste de la journée est calme, enfin presque !

Des employés du BTP sont en train de faire une tranchée juste derrière mon biwy, pour poser une rangée de lampadaires.

 

Avec le départ du carpiste de droite, je peux enfin déployer mes lignes sur la berge d’en face.

Le test de cette nuit est concluant sur la digue avec un montage à la black-tiger.

Toutes mes lignes sont eschées avec cet appât.

 

Après mon souper toujours bien mijoté, j’enregistre un départ à 22h.

C’est une ligne posée sur la berge d’en face, je mets à l’épuisette une miroir de 10kg.

Quelques heures plus tard, je rajoute au compteur une carpe commune de 8kg.

 

Je suis réveillé par le bruit de la pelleteuse, cela n’est pas très pratique pour faire la grasse matinée.

Il faut attendre 15h pour entendre de nouveau un détecteur sonner.

Je prends la barque et sors sans difficulté une commune de 8kg.

 

A 16h30, j’enregistre une nouvelle touche sur ma deuxième canne de droite. Malheureusement, je décroche le poisson d’en une souche d’arbre.

 

La nuit approche, je commence à préparer à manger pour le soir.

Pendant ma séance d’épluchure de courgettes, ma deuxième canne de gauche démarre. Je jette l’économe pour ferrer le poisson.

Je navigue le plus vite possible jusqu’à la zone de pêche, mais encore une fois je manque de chance. La carpe en a profité pour faire le tour d’une bouée, le poisson est dépiqué.

 

Je reviens énervé sur la berge, le poisson était certainement d’une bonne taille vu le rush sur le départ.

Mais je suis très vite consolé.

A peine le temps de poser un pied sur la terre, que ma deuxième canne de droite déroule à son tour. Je bondis sur la canne et recommence le scénario précédent.

 

Le poisson se bloque dans la digue et s’en libère quand j’arrive au-dessus de lui, le combat peut débuter.

La carpe se balade sur plusieurs mètres en passant à travers mes autres lignes et les obstacles. Le spécimen doit être d’un bon poids, j’ai vraiment du mal à le fatiguer. Au bout de vingt minutes d’acharnement, il monte enfin à la surface. J’aperçois une belle commune.

Après quelques éclaboussures, je glisse le poisson à l’épuisette.

 

Une fois sur la terre ferme, l’aiguille de mon peson indique un poids de 17kg.

Comme par enchantement, j’oublie que je viens de perdre une carpe juste avant.

17kg17kg

 17kg17kg

 

 

Je retends les lignes et peux enfin manger tranquillement.

 

Pendant cette nuit de mercredi à jeudi, je reprends deux poissons de 10 et 7kg.

 

Je passe la journée de jeudi à discuter avec les pêcheurs aux coups et à faire des sodokus, sans la moindre touche de carpe.

 

Je mange avant la tombée de la nuit.

Soudain, ma ligne de droite démarre, elle était restée muette depuis le début de la semaine.

Je prends la barque et pars à l’abordage.

Le poisson tient le fond tout en naviguant lentement, m’entraînant vers le bout du plan d’eau. Ce combat est significatif de gros poisson, je ne devrais pas me tromper.

Je mets plus d’une demi-heure avant de pouvoir apercevoir la bestiole. La taille de cette bête est plutôt sympathique.

Une fois le poisson à l’épuisette, je le hisse avec difficulté dans mon embarcation.

L’objectif de la semaine est certainement atteint en passant la barre des 20kg.

 

Arrivé sur la berge, mon peson confirme mes pensées, en se fixant sur 21.5kg.

J’éclate de joie en voyant ce splendide poisson étalé sur le tapis de réception.

Quel dessert !

21.5kg21.5kg

 

21.5kg21.5kg

 

 

Je replace le montage et vais me coucher.

 

Dans la nuit, je décroche un poisson sur cette même ligne.

 

Dans le début d’après-midi de ce vendredi, quelques gouttes de pluie font leurs apparitions.

Vers 17h, je vois débarquer un van rouge immatriculé en Allemagne. Je comprends très vite qu’il s’agit de carpistes.

Au même moment un orage éclate, je me réfugie à toute vitesse dans mon biwy.

 

Quelques minutes plus tard pendant une éclaircie, je vais à la rencontre des étrangers pour faire connaissance.

Je leur résume ma pêche de la semaine et annonce que je pars demain matin.

 

Je pensais qu’ils venaient pour la semaine, mais non !

Seulement pour le weekend, quels courageux !

 

Steven et Peter s’installent sur ma droite en dispersent des lignes sur les bordures.

 

PeterSteven

 

Soudain, à 19h l’une de mes lignes démarre.

Je sors une petite commune de 7kg.

 

Je repars aussitôt retendre la ligne sur la berge d’en face.

Pendant mon retour, j’entends l’un de mes détecteurs sonner en continu.

 

Steven n’hésite pas saisir ma canne et débute le combat avec le poisson.

A mon arrivée, il me donne la canne pour finir ce qu’il avait commencé.

 

Il s’agit de la ligne de gauche placée en bordure.

La carpe fournit de gros efforts pour ne pas goûter à mon épuisette.

Malgré tout, elle finit au fond des filets.

Steven s’exclame en me disant que c’est une très belle commune, « big fish ! »

 

15kg15kg

 15kg

J’admire ce beau poisson sur mon tapis de réception et remercie l’efficacité de Steven.

Le peson indique un poids de 15kg.

 

 

 

Nous finissons la soirée sous un abri de fortune composé d’une bâche pour faire un petit poker.

Super soirée !

 

Nous-nous couchons vers 1h du matin.

 

En fin de nuit, j’enregistre une grosse touche sur ma canne de gauche, mais malheureusement je n’ai pas le temps d’arriver au rod-pod que le poisson lâche prise.

 

Pendant toute la nuit, les détecteurs allemands ont sonné.

Ils ont esché toutes leurs lignes à la bouillette, les poissons-chats se sont régalés.

 

Le jour se lève sur la fin de mes vacances.

 

Je plie tranquillement dans la matinée.

Vers 11h30, après mes adieux à Steven et Peter, je décolle pour Bourg lès Valence.

 

Cette session de pêche est une grande réussite. Mon objectif de passer la barre des 20kg a été atteint et à côté de cela je me suis permis de prendre deux belles communes de 15 et 17kg.

J’ai été gâté par le temps toute la semaine avec le soleil et un vent presque nul.

Je termine mes congés avec succès.

Thème: Sessions de pêche | Département: Isère (38) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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