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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 4

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Une dernière à Pannecière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 18 Octobre 2011 à 13:03 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 11 septembre 2011.
Comme chaque année, j’ai pour habitude de prendre mes vacances au mois de septembre. Les lieux touristiques sont moins fréquentés et le temps reste encore clément.
Pour cette première semaine de congé, je profite des stages réalisés par ma conjointe sur Marseille, pour partir à la pêche.

PannecièreDepuis plusieurs années, je pars à l’abordage des berges du lac de Pannecière. Il s’agit du plus grand plan d’eau du Morvan, représentant une superficie de 520ha à son plus haut niveau.

Cette fois, cela sera la dernière avant un bon moment car la vidange décennale est amorcée depuis le mois de juillet. La pêche de nuit est interdite depuis le 5 juillet et la pêche en tous genres sera fermée au 30 septembre.
Je connais très bien la population de carpes navigants tranquillement dans ces eaux. Même si je ne peux pas pratiquer la pêche nocturne, la journée devrait me suffire à réaliser une belle session.

Mon réveil sonne à 5h30, je me lève, saute dans mes habits, puis finis de préparer la glacière avec les aliments encore au frigo.
J’embrasse tendrement ma chérie et fais route vers le nord en direction de ma destination de pêche.
A cette heure-là, il n’y a pas encore beaucoup de circulation, le trajet se déroule très bien. Je m’arrête dans la ville d’Autun pour m’acheter un petit déjeuner à la boulangerie. J’engloutis un pain aux raisins et un pain chocolat et refais route à bord de mon Kangoo.

Après 3h30 de voiture et 320km, j’aperçois enfin le début du plan d’eau. Je remarque très vite que le niveau est déjà bien bas.

Dans un premier temps, je stoppe mon véhicule sur le secteur de Huard pour me rendre compte du niveau. Le début du parcours est à sec, mais il reste encore de l’eau sur le milieu du lac. J’en profite pour prendre quelques photos, cela peut servir pour le futur.


HuardHuard

HuardHuard

Je reprends la voiture pour continuer le tour du plan d’eau. Le secteur de Blaisy est occupé par deux carpistes sur la berge encore en pente douce. J’avais pêché ce secteur l’année dernière avec 22m de fond. Il y a actuellement environ 10m de moins, donc encore 12m d’eau.

BlaisyBlaisy

La pêche de nuit étant interdite, je décide de m’installer à un endroit hors secteur habituellement pour surprendre les carpes et changer la routine.
Après quelques heures de prospection, je défais mes bagages en dessous du village de Bonin, à quelques centaines de mètres du barrage. La berge est en pente douce pour monter convenablement le bivouac.
Je commence par la barque avec l’échosondeur pour être sûr de ne pas faire une bêtise.
Je ne voudrais pas m’installer n’importe où !
Ma petite télé m’indique une température de l’eau à 23°C et un fond très à brute, pour finir sur une grande plateforme, formant un chenal de plus de 80m avant de rejoindre la berge d’en face. Le lac est loin d’être vide, il reste encore 20m de fond sur ce poste.

BoninBonin

Pour ma plus grande satisfaction, je détecte le lit de la rivière Yonne, 70m devant moi. C’était l’un de mes objectifs, la pêche ne sera pas à très grande distance.
Je positionne trois repères dans 20m de fond, sur le long de la rivière pour délimiter ma zone de pêche.
Je dépose les deux montages du milieu aux pellets de 25mm, puis les deux autres à chaque extrémité à la bouillette pêche et scopex.

Il est déjà 13h30, le matériel est opérationnel.
J’en profite pour déguster mon repas.

PostePoste

Le poisson semble en activité, j’aperçois plusieurs sauts de carpes dans le début d’après-midi.
Cela n’est jamais évident de s’installer sur un plan d’eau d’une telle superficie, sans avoir le doute d’avoir fait une erreur sur le poste de pêche.
Il ne me faut pas attendre bien longtemps pour être rassuré. J’enregistre mon premier départ vers 16h, sur une ligne échée aux pellets. J’ouvre le bal avec une petite carpe miroir de 6kg.
Je relâche ma première prise et replace ma ligne.

Vers 17h, le scion de ma deuxième canne de gauche se courbe violement et mon détecteur de touche siffle en continuité. Je prends le moulinet en main pour stopper le tournoiement de la bobine. Le combat donne de toute son ampleur sur la bordure. Le poisson me reprend plusieurs fois du fil lors de gros rushs. Je parviens à glisser ce petit bolide à l’épuisette. Cette carpe miroir est de taille plus respectable que la précédente. Le peson m’affiche le poids de 9.5kg.
Soudain, le deuxième détecteur de droite se met à retentir. Je relâche en quatrième vitesse le poisson confortablement installé dans le tapis de réception et saute sur la ligne en train de partir à tout va.
Je sors sans trop de difficulté une nouvelle carpe miroir de 8kg.
Je replace aussitôt les deux lignes avec un amorçage de rappel.

8kg

Et bien !
Quel début de session !

J’enregistre un dernier départ avant la nuit, en sortant un poisson de 8kg, aux alentours de 20h.

La pêche de nuit étant interdite, je relève les lignes au coucher du soleil.
J’en profite pour cuisiner et manger tranquillement.
Avec le trajet et l’installation, mes paupières deviennent lourdes. Je ne mets pas longtemps à m’emmitoufler dans mon duvet pour basculer du côté obscur pour que la force soit avec moi demain.

Je me retourne plusieurs fois dans mon lit pendant la nuit, puis je suis réveillé par une voiture très tôt dans le matin. Il fait encore nuit, j’entends un pêcheur en train de s’installer sur ma gauche. Je n’en fais pas de cas et mes yeux retrouvent la lumière du jour plus tardivement dans la matinée.
C’est les vacances, je me permets une grasse matinée le premier jour.
Il est déjà 9h30, il est grand temps de remettre les lignes à l’eau, avec un bon amorçage.
J’èche les deux lignes avec deux pellets de 15mm au lieu d’un de 25mm comme la veille. Cela a parfois plus de succès.

Je ne m’étais pas trompé, c’est bien un carpiste qui s’est posté à ma gauche. Je vais à sa rencontre pour papoter un peu. Il n’est présent que pour la demi-journée.

Le poisson est très actif depuis le lever du jour, les sauts de carpes sont dignes d’une danse synchronisée.

Vers 10h, le pêcheur d’à côté enregistre une décroche.

C’est à mon tour, vers 11h30, de manquer un poisson bloqué dans un arbre immergé.
Une heure plus tard, pendant le départ de mon voisin, ma deuxième ligne de droite déroule. Cette fois, je sors le poisson de l’eau sans contrainte.
A partir de ce moment-là, tout va s’enchaîner jusqu’à la nuit.
Je n’ai pas une minute à moi, même pour manger, j’ai dû grignoter petit à petit.
Les touches se cumulent telle une course de relais interminable. Les deux lignes échées aux pellets déroulent chacune leur tour, pour ne pas dire en même temps à plusieurs reprises.

En moyenne, un détecteur de touche retentit toutes les demi-heures.

Pour obtenir se rendement de touche, je m’aperçois vite qu’il faut amorcer tous les 2 ou 3 départs. Sinon, le poisson quitte très vite le poste. Quelques poignées de pellets en 7, 15 et 25mm, suffisent à stimuler l’appétit des carpes.

9kgPoste

Il est 20h30, c’est presque avec plaisir que je ne repositionne pas les cannes pour la nuit.
L’après-midi n’a pas été de tout repos. J’ai enregistré 21 touches pour 17 carpes sorties, avec des poids s’échelonnant de 6 à 11kg.
Je profite de la soirée pour appeler ma chérie et déguster un bon repas pour reprendre des forces.

Barrage nuitAvant de gagner les bras de Morphée, je fais un petit bilan de la situation.
Seules les deux lignes du milieu échées aux pellets sont actives. Demain matin, je vais décaler ma canne de droite à côté de celle de gauche, pour faire un seul amorçage à la bouillette et à la graine.
Je verrai bien le résultat.

Avant de m’allonger pour rejoindre le pays des rêves merveilleux, je règle le réveil de mon portable à 6h15.

Je dors comme un bébé jusqu’à la sonnerie de mon téléphone.
Je positionne les lignes une à une avec la barque et me recouche quelque instant.

Il est 8h30, je me lève pour de bon, avec un copieux déjeuner.

A 10h, toujours pas la moindre touche. Je replace mes deux lignes aux pellets pour remettre un peu d’action et changer les appâts.

C’est à ce moment-là que je reçois la visite d’un garde d’APPMA. Il m’informe que l’utilisation de la barque pour tendre les lignes est interdite. Pour être franc, je connaissais cette partie du règlement que je ne lui cache pas. En pêchant à moins de 70m du bord, je ne voyais pas le mal. Cela n’est pas comme si je tendais les lignes à 300m sur la berge d’en face.
Il me comprend très bien et lui aussi constate que je respecte bien les distances de pêche. Mais pour l’étique de la pêche et le respect des autres, je n’utilise plus la barque pour déposer les montages.
Je marque aussitôt les fils avec un coup de marqueur noir, afin de fixer les distances de pêche.

Je procéderai aux lancers des lignes du bord, près des repères avec un amorçage plus large effectué de la barque.

Nous papotons encore un quart d’heure sur la réalisation de la vidange et la réparation du barrage.
Il m’explique qu’une digue de 15m de haut va être fabriquée une centaine de mètres devant le barrage, afin de ne plus avoir recours à une vidange complète pour les années futures. Je trouve cela très bien car le poisson ne sera plus détruit ou déplacé, mais préservé dans de meilleurs conditions.

C’est une heure plus tard que les hostilités commencent.
Je sors un premier poisson de 7kg, puis les départs s’enchaînent une nouvelle fois sur les deux lignes aux pellets.

12kg Le temps n’est pas formidable, par alternance de pluie fine et d’éclaircie, mais je n’ai pas le temps de penser à la météo.

Dans la matinée, un carpiste installé plus loin vient discuter un peu avec moi.

Dans la série de touches de l’après-midi, vers 17h, un combat m’interpelle par sa puissance.
Le poisson est bien venu jusqu’à la bordure, mais maintenant il m’est très difficile de lui reprendre du fil. Les rushs se multiplient, un coup à gauche, un coup à droite avec un déplacement très lourd. Je pense avoir affaire avec une carpe de belle taille.

Pendant ce temps-là, je suis admiré par une personne âgée qui me tient compagnie depuis quelques heures.

C’est au bout d’un bon quart d’heure que le poisson se fatigue et gagne doucement l’épuisette tenue par mon visiteur.
A première vue, j’estime le poisson à 12 ou 13kg, je suis même déçu en le voyant.
Mais une fois les filets de l’épuisette levés, je comprends très vite que je me trompe. Ce poisson est vraiment lourd.
En effet, la carpe est de petite longueur mais sa largeur est impressionnante.
Je glisse cette mémère dans le sac de pesé que j’accroche au peson. Je parviens à stabiliser le poids à 18.3kg. J’éclate de joie à la vue de cette merveilleuse indication.

Le papi n’en revient pas et moi aussi. Cela fait plaisir au milieu des carpes de 6 à 11kg.
Nous procédons à la pose photo et je relâche rapidement le spécimen à son élément.
Je viens de battre le record de l’année dernière sur ce plan d’eau, en passant de 15kg à 18.3kg.
Super !

18.3kg18.3kg

En fin de journée, le carpiste de ce matin revient à ma rencontre après avoir plié bagage. Entre les départs, nous discutons encore un peu et me demande à quoi, puis comment je pêche pour avoir un résultat pareil. Je lui explique ma pêche et lui montre les pellets. Il n’avait pas l’air de connaître.
Très sympathiquement, il me propose une bière que je déguste avec plaisir.

Après son départ, j’enregistre encore quelques touches avant de relever les lignes pour la nuit.

Le bilan de cette journée de mardi est encore mémorable. Je réalise 16 touches pour 14 carpes, dont une belle miroir de 18.3kg. Finalement, le fait de lancer les lignes du bord avec précision n’ont rien changé à la pêche.

Comme la veille, je contacte ma chérie et mange avant d’aller me coucher.

Le réveil sonne 6h15 pour me sortir d’un profond sommeil.
Je commence à lancer les lignes les unes après les autres, mais je n’ai même pas le temps de finir que ma première canne démarre.
Malheureusement, je manque le poisson au ferrage.

LinéaireJe n’ai pas le temps de déjeuner correctement, je suis interrompu deux fois jusqu’à 8h30.
Je pose une carpe de 9kg sur le tapis et en décroche une autre.

A partir de ce moment-là, les brèmes deviennent infernales. Je dois faire 10 nuisibles jusqu’à 11h, je reste persuadé qu’elles gênent les carpes sur l’amorçage.
J’enregistre tout de même plusieurs touches de carpe dans la journée, mais c’est moins cadencé que les autres jours.
Je me demande si je ne commence pas à épuiser le spot d’amorçage. Au bout d’un moment, les carpes doivent bien se douter que cela pique dans le coin !

Enfin, je ne me plains pas, malgré les décroches et les casses.
Je réalise 11 touches pour 5 carpes et au moins une vingtaine de brèmes.

Je me couche sur cette bonne journée de mercredi pour ouvrir les yeux le jeudi à 6h15.
C’est ma dernière journée complète avant mon départ demain matin. Je compte bien encore mettre les bouchés doubles.

J’èche mon premier montage de deux pellets de 15mm et positionne la ligne à droite du repère.
Soudainement, je ne comprends pas tout !
Je n’arrive pas à tendre la ligne correctement, puis d’un seul coup, la bobine se met à tourner à grande vitesse.
Incroyable, il y a déjà une carpe au bout de la ligne !
Je ramène le montage avec une petite carpe commune de 5kg pendue à l’hameçon.
La journée démarre bien !

Cette fois, c’est très tôt que je suis bousculé.
Pour mon petit déjeuner, je suis obligé d’éteindre mon réchaud à deux reprises pour m’occuper des lignes. J’ai bien cru que je n’y arriverai pas.

Je vis une journée de fou !
Les détecteurs de touches sonnent sans arrêt.

Vers 11h, je reçois la visite d’une école de pêche constituée d’un moniteur et une vingtaine d’enfants d’à peu près 10ans.
L’accompagnateur m’avait aperçu lundi en train de réaliser une belle pêche. Il a profité de cette occasion pour faire une sortie avec l’école pour montrer l’approche de la pêche à la carpe.

C’est avec grand plaisir que je les accueille et leur présente cette pêche qui intrigue souvent les gamins.
Je commence par le début avec le choix d’un poste de pêche jusqu’à la prise d’une carpe. Les appâts, l’amorçage, les montages aux cheveux, le respect du poisson, le tapis de réception, en finissant avec la pratique du No-kil.
Par chance, c’est pendant toutes ces explications que j’enregistre une touche. Je ne vous raconte pas l’exclamation des gamins !
Des vrais puces au bord de l’eau !

LinéaireC’est avec grande satisfaction que je pose une jolie carpe miroir de 8kg sur le tapis de réception.
Pour les plus courageux, j’autorise à caresser le poisson.
J’ai bien vu de futurs carpistes en herbe !

Je réponds à plusieurs questions, puis vers 12h, ils me laissent à ma passion en regagnant leur bus.

J’ai vraiment passé un bon moment avec eux, je trouve cela super sympa d’apprendre notre pêche aux enfants et leur montrer le respect que nous devons porter aux poissons. C’est un instant que je n’oublierai pas.

Vers 12h30, après un départ foudroyant, je débute un combat particulier. Le poisson semble tenir le fond et ne revient pas facilement.
Plus il s’approche de la bordure, plus les rushs sont violents. Je tiens certainement un beau poisson.
Malheureusement, le spécimen se bloque dans un obstacle dix mètres devant moi. Je saute dans la barque pour tenter de décoincer le fil, mais rien à faire. A plusieurs reprises je laisse la carpe prendre quelques mètres de nylon, mais je vois bien que cela bloque toujours au même niveau.
Puis soudain, la casse !

SoucheJe suis furax sur ma barque, j’ai certainement manqué un très beau poisson !

Enfin, je reprends mes esprits pour continuer ma session de pêche.

J’ai à peine le temps de refaire le montage et relancer la ligne que les carpes ne me laissent pas une minute de répit.
C’est départ sur départ !

En début de soirée, Elise m’appelle mais je suis obligé de couper la conversation trois fois de suite. Les touches ne me laissent pas le temps de bavarder avec ma chère et tendre.
Je relève les lignes un peu avant 21h pour clore cette journée de fou.
Je rappelle Elise pour pouvoir enfin discuter tranquillement.

Le bilan de ce jeudi ressemble beaucoup à celui de lundi avec un peu plus de déchets.
Je réalise 21 départs pour 14 carpes.
Le niveau du lac a baissé d’un mètre depuis mon arrivée. Je sens un obstacle immergé devant moi qui ne me gênait pas au début de la partie de pêche.

Je me couche vers 23h pour cette dernière nuit à Pannecière.

Il est 6h15, le réveil retenti.
Je positionne les èches sur les cheveux avant de lancer les lignes sur les spots d’amorçage.

Vers 7h, l’un de mes détecteurs s’emballe, biiiiiiiip !!!
Arrivée au pied du rod-pod, je m’aperçois que c’est deux détecteurs qui retentissent d’un bruit sourd.
Ce n’est pas croyable, j’ai deux touches en même temps !

Je saisis l’une des cannes et laisse l’autre faire sa vie.
Au bout de quelques minutes, je sors le premier poisson que je relâche rapidement.
Je prends alors la deuxième canne pour prendre contact avec le poisson qui a bien eu le loisir de slalomer les obstacles immergés.
J’ai beau faire de mon mieux avec mon embarcation, la casse est inévitable.

J’enregistre encore quatre touches avant 10h.

Si je veux rentrer pas trop tard, il faut se faire une raison, je dois commencer à plier bagage.
J’enlève les lignes de l’eau et range minutieusement mon matériel.

PostePoste

Il est 11h30, le Kangoo est chargé avec plus de 75kg de pellet en moins.

Je ne regrette pas d’être venu dire au revoir au lac de Pannecière. Cela a été ma plus belle session de pêche réalisée sur ce site magnifique. Le temps des travaux et du rempoissonnement sera long. Il faudra certainement attendre 5 ou 6 ans avant de retrouver une pêche intéressante.
Pour cette partie de pêche, je comptabilise 76 départs pour 55 carpes avec un poids total de 412kg.
Je suis juste un peu déçu de la moyenne à 7.5kg, malgré mon record à 18.3kg.
J’avais fait une moyenne bien supérieure l’année dernière sur le secteur de Blaisy.

Au revoir Pannecière !

Thème: Sessions de pêche | Département: Nièvre (58) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 17 Août 2011 à 09:47 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 12 août 2011.
Cette année, le calendrier est en notre faveur, le 15 août tombe un lundi. Je vais profiter de ce petit weekend à rallonges pour effectuer une pêche avec mon collègue Hugues, sur une gravière non loin de chez moi.

Il est 15h, je rejoins Hugues et Séverine sur les berges du plan d’eau.
Il y a déjà deux carpistes installés sur le côté sud, mais ils ne restent que pour la journée. De toute manière, nous investiguons les lieux sur le côté nord, donc sans gêne pour notre pêche.

Je vais exploiter le bras nord et Hugues le côté ouest. Nous sortons le matériel petit à petit pour établir notre plan de bataille.

Mon postePoste Hugues


Dans un premier temps, je navigue avec ma barque pour déposer les repères et ma bouée tyrolienne.
La ligne de gauche sera surélevée par ma bouée dans 1m d’eau, au milieu des herbiers devant une branche morte. La seconde dans 4.5m de fond, sur une grosse tache de cailloux. La troisième dans 1.5m, sur une descente de graviers entre deux bandes d’herbes. Puis la dernière, dans 1m de fond, sur du gravier à ma droite.

Je continue la prospection avec Hugues, pour placer ses repères. Ils seront positionnés de la même manière que moi, entre les herbiers et sur les taches de graviers.

Canne à la bouéerepère

Montage

J’esche tous mes cheveux avec une black-tiger pour pallier aux attaques de poissons-chats. L’amorçage est constitué d’un mélange de maïs, noix tigrées et quelques black-tigers.

Suite aux départs des deux carpistes, Olivier peut s’installer sur le côté sud du lac.

Vers 19h, toutes les lignes sont placées selon notre plan tactique.
Nous pouvons commencer à allumer le barbecue et remplir les verres d’une petite anisette bien fraiche.

Toujours aucune touche à minuit, nous regagnons nos duvets pour la nuit.
A 2h30, je suis réveillé par mon détecteur de droite. Je saisis la canne et pars à l’abordage avec ma barque. Une fois au-dessus du spot de pêche, je dégage les herbiers de la ligne pour prendre contact avec le poisson. Le combat est très vif, je doute que le spécimen soit de taille importante. Je hisse une petite commune de 5kg, que je relâche aussitôt.
Je replace le montage et retourne dans les bras de Morphée.

Vers 4h, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule avec vivacité. Comme précédemment, j’embarque jusqu’à la rencontre du poisson. Après quelques rushs et slaloms entre les herbiers, je sors une nouvelle petite commune de 5 à 6kg.

Koï

Au lever du jour, vers 6h30, mon détecteur de gauche sonne deux petits coups. Je sors du biwi pour jeter un œil. L’écureuil est en haut, je ferre immédiatement la canne. Je rame jusqu’à ma bouée pour libérer le fil du mousqueton. Le poisson est bien au bout de la ligne, mon moulinet rend plusieurs mètres de fils. J’aperçois la carpe à la surface quelques mètres plus loin. La clarté du spécimen m’interpelle, serait-ce une koï ?
Après plusieurs rushs, mon hypothèse est confirmée, c’est bien une carpe koï.
Je parviens à mettre le bijou au fond du filet. Avec grande surprise, c’est une koï inconnue à mon cheptel. C’est une magnifique carpe commune de 4kg, mélangeant le blanc, l’orange et le noir sur sa parure d’écailles. Je suis content de découvrir une deuxième carpe de ce type dans cette gravière.

Une demi-heure plus tard, Hugues enregistre son premier départ sur sa canne de gauche, tendue sur la berge d’en face. Nous sautons dans son Zodiac pour libérer le poisson des herbiers. La ligne est sévèrement bloquée dans une grosse motte d’herbes. Il arrive à s’en défaire pour enfin prendre contact avec le poisson. Malheureusement, une fois la carpe près de la surface, l’hameçon se décroche de sa bouche. Hugues est bien déçu !

Nous retendons toutes les lignes aux alentours de 10h.

La journée se déroule sans une touche, sous un soleil de plomb.
François, un collègue de mon club nous rejoint dans la matinée. Il dépose son matériel à côté d’Olivier.

Avant la tombée de la nuit, nous repositionnons les lignes sur les mêmes spots que la veille.

Amour 8.5kg

Vers 20h, en discutant avec Olivier sur son poste de pêche, j’attends le son de l’un de mes détecteurs de touches. L’appel d’Hugues s’en suit très vite. Le poisson est ferré sur la ligne de gauche.
Après plusieurs coups de rame de la part d’Hugues, nous arrivons au-dessus du poisson. Soudain, le spécimen fait un décollage digne d’une fusée spatiale. Hugues fait de son mieux pour maintenir la barque suite à la puissance de ce poisson. Je comprends rapidement pourquoi le combat est de taille et violent. Il s’agit d’un amour blanc. Je finis par le propulser à l’épuisette et le hisser dans l’embarcation. Arrivé sur la berge, mon peson indique le poids de 8.5kg. Je relâche très vite cet amour après quelques photos.

Nous pouvons finir l’apéro et attaquer tranquillement notre « burger-party » organisé par François.

Avec grande déception, le jour se lève sans une touche de la nuit.


Seuls Olivier et François enregistrent trois départs avec deux poissons de 5 et 11kg.

11kg François

La journée de dimanche est encore très calme. Je profite de cet instant pour emmener Hugues faire le tour du plan d’eau. Nous apercevons trois carpes à la surface dans la queue sud, tout au bout du plan d’eau. Aucune trace de poisson de notre côté.

La pluie fait son apparition vers 17h. Nous attendions cette eau avec impatience. Rien de tel pour activer l’activité des poissons.

Amour 9.5kgLa nuit approche peu à peu sans l’ombre d’un départ.
Il faut attendre 23h pour entendre mon détecteur de droite perturber le silence de la nuit.
Avec une bonne bataille, je sors un nouvel amour blanc de 9.5kg.
Pour être franc, je ne pensais pas sortir des amours blancs avec des montages posés à fond. D’habitude, je les pique avec des esches équilibrées.

Un quart d’heure plus tard, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule. Je saute de suite dans la barque pour affronter le spécimen.
Les galères s’enchaînent les unes après les autres.
Le poisson a trouvé le moyen de faire le tour de mon repère. J’arrive à l’en dégager pour retrouver la ligne bloquée dans les herbiers quelques mètres plus loin. Je débarrasse le fil des herbes lorsque le poisson fait un rush monumental. Il se réfugie une nouvelle fois dans un gros tas d’herbes. Je parviens à sortir la ligne, mais la carpe continue à slalomer les obstacles en trainant la barque. J’aperçois une belle carpe commune, je ne voudrais pas la manquer. Je galère encore un bon moment en injuriant le ciel de me donner un coup de pouce.
Je finis par mettre le poisson à l’épuisette avec une grosse motte d’herbier.

Une fois sur la terre ferme, je pèse cette belle commune à 13.6kg. Le combat en valait la chandelle.

13.6kg13.6kg

6kg Hugues

J’ai à peine le temps de reposer la ligne, qu’Hugues enregistre quelques bips sur sa deuxième ligne de gauche. Il ramène doucement le montage à travers les herbiers. Soudain, sa ligne de gauche démarre violemment. Je prends la canne et ferre le poisson. Nous laissons la première ligne avec une brème pendue à l’hameçon, pour partir en Zodiac afin de sortir la carpe.
Je rame le plus vite possible pour regagner la berge d’en face. Le poisson est dans les herbiers. Nous dégageons les herbes, puis emprisonnons la carpe dans l’épuisette. Il s’agit d’une petite commune de 6kg.

Après tous ces événements, nous allons nous coucher.    

Le reste de la nuit est très calme.
L’un de mes détecteurs fait un bip, puis un autre un quart d’heure plus tard, rien d’alarmant.
Certainement une touche de blanc, essayant d’ingurgiter mon appât.

Nous plions notre matériel à midi, pour regagner nos domiciles.

Nous avons passé une très belle session de pêche. Il ne me manquait qu’une carpe miroir pour faire toute la panoplie des espèces. Je pensais tout de même enregistrer un peu plus de touches.
Je suis content qu’Hugues ait sauvé le capot dans ce plan d’eau, d’un niveau de pêche assez élevé.
 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Plan d'eau de Cruas

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Article de TomSuncarpe26 publié le 3 Août 2011 à 11:40 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 31 juillet 2011.
Depuis plusieurs années, j’entends parler du lac de Cruas. Ce plan d’eau est situé à trois quarts d’heure de route, au sud de chez moi. A écouter les rumeurs, la pêche est très simple et les départs faciles à cumuler dans une journée.
Je ne m’appelle pas Thomas pour rien, je crois que ce que je vois !

Il fait très beau et j’ai un grand après-midi de disponible devant moi. Je décide de charger un minimum de matériel dans mon véhicule et je fais route vers cette destination pour effectuer une pêche rapide.

Je me dirige vers le sud en longeant le Rhône, pour arriver aux pieds des cheminées de la centrale nucléaire de Cruas. J’arrive sur les berges vers 13h, il y a déjà trois pêcheurs d’installés sur le milieu du plan d’eau. Heureusement, le lac présente plusieurs postes d’intéressants. Il n’est pas très large, mais tout en longueur. Je décide de poser pied à terre sur le côté nord, je suis bien mieux abrité du vent qui souffle en rafale.

PosteMontage

Je monte rapidement mon matériel, mais avec un grand sérieux et aucune négligence pour enregistrer un maximum de départs dans l’après-midi.
Je ne sors pas une multitude d’appâts, seulement du pellet en 15mm, très efficace pour des pêches rapides. Je choisis cette option pour engranger le plus de touches possibles, en un temps très réduit.

Je vais exploiter la berge d’en face avec mes quatre lignes. Cette stratégie n’est pas un hasard, mais une constatation des autres carpistes et une manifestation importante de l’activité du poisson. Les sauts et les marsouinages sont déjà perceptibles dès mon arrivée.

La première opération est le réglage de ma distance de lancer, à quelques centimètres de la bordure d’en face. Je marque mes quatre lignes d’un coup de feutre noir, pour pouvoir clipper mon fil dans le moulinet avant de lancer. Cette méthode permet de pêcher sur une zone chirurgicale à chaque lancer.
J’esche tous les montages avec un pellet en 15mm, offrant une petite bouchée pour les petites et grosses carpes affamées.

MarquageClip

Backlead 

La pêche est réputée simple, mais je ne néglige aucune action pour accroitre mes chances d’attraper du poisson. J’équipe mon rod-pod avec quatre back-leads, afin d’éviter la formation d’un barrage sur la largeur du plan d’eau.

Je lance les lignes de droite à gauche, mais j’ai oublié un détail pour la dernière ligne, un arbre surplombe la surface de l’eau. En décalant légèrement ma zone de pêche, j’ai raccourci la distance, mais pas mon marquage au feutre. Le plomb fini sa course dans les roseaux de la berge opposée.
J’ai gagné le droit de faire le tour pour décoincer le montage.

12.5kg

Après quelques mètres de marche, j’attends un détecteur sonné. Je tends l’oreille plus attentivement, je n’en crois pas mes ouïes, mais j’ai bien un départ.
Je cours au rod-pod pour ferrer le poisson pendu au bout de la canne de droite. Le combat se réalise correctement jusqu’à l’épuisette. C’est une carpe miroir qui doit avoisiner les 4kg.
J’ai à peine le temps de la relâcher que ma ligne de gauche déroule à son tour. Pendant le combat, je m’aperçois vite que le poisson est d’une taille plus imposante. Je hisse une nouvelle miroir de 12.5kg. Il s’agit d’un beau poisson pour ce plan d’eau. La moyenne habituelle se présente aux alentours de 6kg.

C’est à ce moment-là, qu’Irwin me rejoint pour la partie de pêche. Il arrive pilepoil pour les photos.

12.5kg 

Je démarre l’après-midi sur les chapeaux de roue !

Je profite de la présence d’Irwin pour aller débloquer ma ligne de gauche encore dans les roseaux d’en face.

Après ces événements, je replace mes lignes en prenant la décision de ne pas amorcer.
Je viens d’enregistrer deux touches sans avoir balancé quoique ce soit à l’eau. Le plan d’eau est beaucoup fréquenté, l’amorçage fait peut-être plus fuir les carpes que les attirer.

Poste

Irwin a terminé son installation vers 15h.
Une demi-heure plus tard, l’un de ses détecteurs sonne. Pendant le combat, le poisson navigue au-dessus de mes lignes. Un de mes indicateurs de touche émet quelques sons. Je pense que c’est la carpe d’Irwin, mais j’ai bien un départ de carpe en voyant mon back-lead se soulever violemment.

Je saisis la canne pour débuter le combat. Soudain, j’ai un deuxième départ sur ma batterie !
Irwin met vite son poisson à l’épuisette et se jette sur ma canne.

C’est la panique !

Cela n’est pas fini, c’est au tour d’une ligne à Irwin de démarrer.
Après quelques coups de tête, mon poisson se décroche. J’en profite pour prendre ma deuxième canne et Irwin le poisson qui se balade au bout de sa ligne.
Je ramène une petite miroir de 6kg et Irwin manque le poisson devant l’épuisette.

En moins de cinq minutes, le poste est devenu un champ de bataille.
Que d’émotion !

5kg

Nous replaçons les lignes une à une avec de nouveaux appâts.
Je n’attends pas longtemps avant d’enregistrer une nouvelle touche. Je sors une petite carpe commune de 5kg, toute en longueur.

Quelques minutes plus tard, l’un de mes détecteurs de touche sonne par à-coups. La bobine du moulinet ne tourne pas, mais je décide de ferrer pour voir ce qui se passe au bout du fil.
Lors du contact, je ressens des coups de tête, puis je casse immédiatement. Le poisson devait certainement être entouré autour d’une racine. Je ramène ma ligne avec le fluorocarbone sectionné au niveau de l’hameçon.
Je remonte vite un montage et replace la canne.

Juste avant la tombée de la nuit, l’un des écureuils à Irwin joue du yoyo. Un coup en bas, un coup en haut, Irwin saute sur la canne pour mettre fin à ce jeu. Il sent une petite masse au bout du fil, mais pas un rush, ni de débattement. Arrivé sur le bord, nous découvrons une tortue de Floride.
Elle s’est harponnée l’hameçon à la patte.
Malgré sa nuisance dans le milieu aquatique, nous décidons de la remettre à son élément, après quelques photos.

Tortue

Nous sortons encore plusieurs poissons, avant de plier en début de nuit, vers 22h30.

7kgIrwin

Je solde un grand après-midi avec la prise de 8 carpes pour 11 touches.
Ce plan d’eau est vraiment intéressant pour des pêches rapides et occuper un dimanche.
C’est plus gratifiant que de rester le cul dans le canapé à regarder les âneries à la télévision.
Même si la pêche est plutôt facile, je n’ai tout de même pas négligé la précision et la discrétion avec les back-leads. Je pense que cela à jouer en ma faveur pour cumuler des touches en quantités et rapidement.
 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Pluie de carpe sur Rumilly

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Juillet 2011 à 15:34 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 14 juillet 2011.

Sur l’agenda de notre club Suncarpe 26, cette date est réservée depuis plusieurs mois.

Nous allons effectuer une sortie club un peu inhabituelle. Notre destination de pêche n’est pas le Rhône, ni un plan d’eau des environs. Nous avons réservé le plan d’eau privé de Rumilly, situé entre Chambéry et Annecy dans le département de Haute-Savoie.

Cet endroit de prédilection n’est pas un hasard, mais dû à la connaissance des lieux par deux membres du club : Guillaume et Jaja demeurent non loin de ce plan d’eau.

Le lac abrite un nombre phénoménal de carpes, d’esturgeons et d’amours blancs.

Cela devrait représenter un beau weekend de pêche, avec une multitude de poissons posée sur le tapis de réception.

 

Avec grande impatience, nous sommes enfin le matin du 14 juillet.

Vers 7h15, Nouveau ainsi que Greg et Vanessa me rejoignent devant mon garage, pour charger mon matériel. La Laguna break a le coffre grand ouvert pour accueillir mon équipement de pêche. Heureusement qu’il reste de la place dans l’utilitaire de Greg et Vanessa, pour prendre le surplus n’entrant pas dans la véhicule de Nouveau.

Après un gros bisou à ma chérie, nous décollons pour retrouver les autres membres de club, à l’aire de repos autoroutière de Chambaran, près de Saint Marcelin.

Nous sommes sur place aux alentours de 8h15. Tout le monde est à l’heure, l’excitation de ce weekend a réveillé les papilles.

Le prochain lieu de rendez-vous est la sortie d’autoroute de Voreppe, pour rejoindre Laurent et JME (Jean-Marie).

Sur le trajet, mon téléphone portable retenti. C’est Guillaume dans la voiture de devant.

D’un air par très rassurant, il m’annonce une pollution sur le plan d’eau avec l’interdiction de pêcher. Je crois immédiatement à une blague de sa part, mais malheureusement cela n’est pas le cas.

Nous nous arrêtons tous à l’aire de repos la plus proche vers Grenoble, pour faire un point.

Nous sommes tous dépités suite à cette annonce. Il est impossible de nous couper dans notre élan en si bon chemin !

Nous essayons de contacter Denis, le garde du plan d’eau. Après quelques minutes d’attentes, les nouvelles sont bonnes. C’est simplement un article dans le journal qui a fait mouche pour les habitants du coin. Il ne s’agit pas d’une pollution, mais une très mauvaise idée de l’APPMA. Ils ont fait un lâcher de truite venant d’une eau approchant une température de 15°C, dans le plan d’eau à plus de 25°C . Le choc thermique a été fatal pour les truites.

 

Enfin, plus de peur que de mal, nous pouvons continuer notre ascension vers notre lieu énigmatique.

 

Nous arrivons sur place vers 10h30.

L’excitation de mettre les lignes à l’eau est à son apogée.

Avant tout, nous discutons avec le garde pour les différentes lignes du règlement de pêche, puis faisons un tour du lac pour découvrir les cinq postes de pêche mis à notre disposition.

 

Avant d’attaquer les hostilités, nous avons amené chacun une partie du pique-nique, pour le déguster ensemble.

 

Nous nous attribuons tous un poste et partons nous installer.

 

Poste n°1 (Skateparc) :

Moi et Nouveau

 

Moi et NouveauNouveau

 

Poste n°2 (Saule, à droite de la partie baignade) :

Sylvain, JME, Laurent et Dorian

 

JMEPoste Dorian

 

Poste n°3 (Karting, à gauche de la partie baignade) :

Vanessa, Greg, Xavier et Olivier

 

Poste Olivier et XavierPoste Greg et Vanessa

 

Poste n°4 (Ponton) :

Les deux Séb

 

Poste Seb

 

Poste n°5 (La boue) :

Guillaume

 

Poste Guillaume

 

Je vais m’occuper de la partie gauche du poste et Nouveau s’installe à droite.

Mon premier réflexe très logique est de monter une canne pour sonder le fond qui se présente à nous. Je m’aperçois très vite que les herbiers sont abondants devant notre secteur de pêche. Avec quelques échos des habitués, la pêche s’effectue assez loin derrière les herbiers la journée et en bordure la nuit.

 

Après de multiple lancers pour sonder la zone, j’en déduis qu’il va falloir exploiter la longue distance. Le fond devient intéressant à partir de 100m du bord. Avant, c’est la jungle aquatique.

 

Pour commencer, je positionne mon repère sondeur à 110m du bord.

Je poursuis mon installation en eschant deux lignes aux pellets de 15 et 25mm et les expulsent à droit et à gauche du repère.

En ce qui concerne la troisième canne, je la dépose délicatement au pellet de 25mm, à 10m sur ma bordure de gauche derrière un arbre.

Enfin, je procède à l’amorçage. Je prépare un mélange de pellets en 7 et 15mm avec des bouillettes et du frolic.

Pour la bordure, j’arrose la zone sans difficulté avec ma pelle, mais pour les deux autres lignes, c’est plus compliqué.

Je sors ma canne à bait-rocket muni d’un Spomb.

 

SpombSpomb

SpombSpomb

 

Après quelques lancers de réglage pour la distance, je clipse mon fil dans le moulinet. De toute manière, je suis quasi à fond de canne.

J’éparpille ma mixture autour du repère à la force de mes petits bras. Si ça, ce n’est pas du sport !

 

De son côté, Nouveau exploite la bordure de droite et un haut-fond à 50m devant lui.

 

Il est 14h, les lignes sont en action de pêche.

 

Dans les minutes qui suivent, nous entendons un sifflement de détecteur sur la berge d’en face. C’est Vanessa qui se lance dans un sprint jusqu’à son rod-pod. Elle bataille pendant un bon moment avec son premier poisson. Elle débute tout juste la pêche à la carpe avec son copain Greg.

La carpe est dans l’épuisette, et quelle bête !!!

Le premier poisson de la session en commun fait un peu plus de 20kg, une belle miroir.

Le ton est donné !

 

20.180kg20.180kg

 

Vanessa ne s’arrête pas là, elle commence à enchainer les départs les uns après les autres.

 

Soudain, j’ai une petite série de bip sur ma canne de droite, mais cela en reste là.

 

C’est vers 15h15, que mon détecteur du milieu s’emballe pour de bon. Je saisis la canne pour stopper l’élan du spécimen. J’engage le combat avec le poisson en le faisant traverser les herbiers. J’espère que l’hameçon est bien piqué.

Je dépose ma première carpe sur mon tapis de réception. Mon peson affiche la valeur de 11kg.

 

Cette première prise me rassure dans le positionnement de mes lignes. J’avais un peu peur que les montages soient encore dans les herbiers. A 110m du bord, il est difficile de connaître parfaitement l’état de surface du fond.

 

Pour le moment, c’est les postes n°3 et 4 qui déroulent le plus.

 

Je sors un deuxième poisson de 11kg vers 21h15 et un troisième de 6kg à 23h.

Ce n’est déjà pas trop mal pour quelques heures de pêche.

 

A la suite de ma dernière prise, je gagne mon duvet.

 

J’ouvre plusieurs fois les yeux dans la nuit, mais toujours rien à signaler.

Au beau milieu de la nuit, j’entends l’un des détecteurs à Nouveau se mettre à retentir. Je vais moi-même ferrer le poisson car Nouveau est dans un coma profond.

Je sens à peine deux coups de tête, puis le poisson se décroche, zut !

 

Le jour se lève peu à peu en estompant les bruits de la nuit.

 

Je replace les lignes et dévore un bon déjeuner.

 

C’est toujours sur le poste n°3 que l’activité est la plus grande, mais la nuit a porté ses fruits sur le poste n°4. Plus de la moitié des pêcheurs ne sont plus capot.

 

Carpe

 

Dans la journée de vendredi, c’est Vanessa, Greg et Dorian au poste n°2 qui déroulent à tout va.

Le poisson navigue autour de la partie baignade, fouillant les fonds troublés par les nageurs.

 

En milieu d’après midi, je relance une campagne d’amorçage. Malgré un brin d’arracher en gros nylon, au bout d’une demi-heure, mon doigt commence sérieusement à me faire mal. Il faut vraiment que je trouve un moyen de me protéger le doigt, pour lancer les lignes à grande distance.

 

Il faut attendre 17h45 pour enregistrer un nouveau départ. Malheureusement, la touche se traduit par une décroche dans les herbiers. Mon doigt me fait tellement mal que c’est Olivier en visite sur mon poste, qui me relance la ligne.

Je reprends la canne et la pose sur le rod-pod. C’est incroyable, je n’ai pas le temps de mettre l’écureuil. La bobine du moulinet se met à tourner à toute vitesse, mais le scénario précédent se reproduit à l’identique, je perds aussi ce poisson.

 

Peu de temps après, vers 18h30, j’arrive enfin à sortir une carpe de l’eau, une petite miroir de 7kg.

 

Le poisson est en train de se déplacer vers le poste n°2, JME et Laurent enregistrent plusieurs départs en très peu de temps.

 

DorianLaurent

 

Pour le repas du soir, je prépare une bonne ratatouille maison avec des pavés de porc. Après un bon repas avec Nouveau, nous allons nous coucher la peau du ventre bien tendue.

 

J’ai à peine le temps de m’assoupir, que l’un de mes détecteurs s’emballe. Il est 23h30, je sors de l’eau une carpe miroir de 10.5kg.

La suite de la nuit, c’est Nouveau qui déroule toutes les heures. Comme la plupart des poissons piqués sur notre poste, la moyenne est aux alentours de 8 à 9kg.

 

7.5kg7kg

 

Ce samedi matin, tous les pêcheurs du club ont fait du poisson, plus personne n’est capot.

 

Vers 10h, j’enregistre un nouveau départ sur mes cannes. Je parviens à ramener le poisson presque  jusqu’au bord, mais soudain la carpe fait le tour d’un gros herbier. Il m’est impossible de faire quoique ce soit, la casse est inévitable.

 

Quelques minutes plus tard, Nouveau déroule à son tour. Malheureusement, comme moi, le poisson se cale dans un herbier. Plus courageux, il décide d’aller décoincer la ligne à la nage. Il parvient à débloquer sa ligne avec un petit esturgeon au bout de l’hameçon.

 

EsturgeonEsturgeon

 

Nous sommes le samedi 16 juillet, je rapatrie une bonne partie du club sur mon poste, pour fêter mes 31ans autour d’un apéro.

 

Vers 14h, je suis sur le poste n°4 pour rentre une petite visite à mes voisins. Comme d’habitude, c’est quand on s’éloigne des lignes que sa déroule !

L’un de mes détecteurs siffle à ne plus en pouvoir. Je démarre un sprint d’anthologie jusqu’à mon poste de pêche. Le poisson a pris beaucoup de fil, mais j’arrive sans trop de mal à sortir une carpe miroir de 8kg.

Je relance ma ligne et pars vite récupérer mon level-chair laissé sur le poste d’à côté.

J’ai à peine le temps d’arriver, qu’un détecteur s’emballe à nouveau. Grrrrrr !!!

C’est reparti pour un sprint jusqu’au rod-pod.

Je sors la sœur jumelle de la carpe précédente, encore 8kg miroir.

 

8.5kg8.5kg

 

Cette fois, je reste sur mon poste à attendre la prochaine touche.

Il faut patienter jusqu’à 18h et 19h pour les départs suivant. C’est encore deux poissons de 8kg enregistrés sur mon tableau de chasse. Décidément, les grosses carpes ne sont pas chez nous !

 

Esturgon

 

A la tombée de la nuit, un de mes écureuils fait une grosse chute. La touche retour est violente.

Je prends contact avec le poisson et sors mon premier petit esturgeon de 4kg.

Comme les soirs précédents, j’ai un départ vers 23h, mais le poisson se dépique dans les herbiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je programme mon réveil à 1h, puis à 5h pour amorcer et changer les pellets des lignes.

Il faut attendre 6h du matin pour entendre un détecteur sonner, sous la pluie. Je sors du duvet et me saisis de la canne concernée. Instantanément, une deuxième canne se met à dérouler. J’arrive à faire sortir Nouveau du lit, pour venir m’aider.

Ma carpe se dépique devant l’épuisette et Nouveau sort un poisson dans la moyenne habituelle.

 

La pluie tombe à grosse goutte, le chemin devient vite une piscine boueuse.

C’est la dernière ligne droite avant de plier. Avec une grande motivation, je replace mes lignes et réamorce.

Cette action est plus que payante. J’enchaîne départ sur départ sous la pluie battante.

Je n’enregistre pas moins de sept départs jusqu’à 11h, avec des poissons allant de 8 à 11kg.

 

Il est l’heure de se faire une raison, il faut plier sous la pluie. Le moral n’est pas vraiment bon.

Tout est trempé, les biwis finissent en boules dans la voiture avec le reste du matériel en train de s’égoutter dans le coffre de la Laguna.

 

Nous partons nous changer aux sanitaires du lac pour enfiler des habits secs.

Pour clore cette session de pêche avec le club, nous rejoignons le reste du groupe sur le parking, pour aller manger un morceau chez Mac Do.

 

En comptabilisant la totalité des prises, nous approchons la tonne de poisson. Ce n’est pas trop mal, mais nous espérions faire beaucoup mieux. La pression de pêche s’est fait ressentir sur le lac. Il y avait pas moins de 39 lignes tendues sur l’ensemble du plan d’eau.

Je suis tout de même satisfait de ma pêche, car la longue distance précise à portée de canne, n’est jamais simple à réaliser. J’enregistre sur ma batterie de canne, 21 départs pour 15 poissons sortis.

Thème: Sessions de pêche | Département: Haute Savoie (74) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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